Le 18 juillet 2011
Objet :
Martine Aubry : « Rumeur ou réalité ? ! »
[Copie au JDD, au Monde et à France Culture]
Madame Martine Aubry
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 PARIS
Fax : 01 47 05 15 78
[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Hollande, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]
Madame,
Malgré votre silence « assourdissant », depuis des années, pour éviter de répondre - sur le fond ! - à mes multiples lettres vous accusant, ainsi que les nombreux caciques socialistes mis en exergue ici, de colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux humain dans ses divers modes d’expression, tels que maintes fois et très amplement précisés et étayés, je ne peux manquer, suite à une récente campagne journalistique dénonçant des rumeurs visant à discréditer votre candidature à l’élection présidentielle de 2012, de vous poser très directement, au sujet d’une certaine récente soirée lilloise consacrée à l’islam libre, la question de savoir s’il s’agit d’une rumeur ou d’un fait réel incontestablement avéré.
J’y ai été conduit par un post circulant sur Internet, dont j’ai été personnellement destinataire, où vous êtes représentée la tête recouverte d’un hijab en tout point semblable à celui visible sur le site AMABILIA.COM précisant en regard de la photo correspondante: Hijab TheHijabShop.com, ainsi qu’en témoignent les deux photos annexées sans laisser nul doute sur la nature de votre voile, imaginaire ou non.
En conséquence, je sollicite votre réponse claire et nette à cette question, ce qui aurait éventuellement le mérite premier de tordre le cou à une rumeur, en l'occurrence ici sous la forme d'un possible "photo-montage". Par ailleurs, au regard de votre candidature à la magistrature suprême, les citoyens français sont légitimement en droit de savoir quoi penser, en leur âme et conscience, de votre possible démonstration publique en faveur de l’islam, et de ce qu’ils doivent attendre de votre attitude ultérieure - partisane ou neutre -, à propos de cette religion.
A son sujet, du reste, il serait intellectuellement très honnête de votre part de répondre sur le fond à cet extrait des pages 10 et 11 de ma lettre du 20 avril dernier, ayant pour objet : « Socialisme, gauchisme altermondialiste, écologisme scientiste, moralisme à deux balles et "OBSCURANTISME" ! », où j’écrivais :
« Auparavant, avant d’en finir avec l’islam et ses leçons de morale, je ne peux manquer de rappeler ce mot de Spinoza, datant de plus de trois cent cinquante ans :
Je reconnais tout l’avantage de l’ordre politique qu’instaure l’Église romaine et que vous louez tant ; je n’en connaîtrais pas de plus apte à duper la foule et à dominer les âmes s’il n’existait l’Église musulmane qui, de ce point de vue, l’emporte de loin sur toutes les autres ; depuis l’origine de cette superstition, aucun schisme en effet ne s’est déclaré dans cette Église. [cf. Lettre LXXVI à Albert Burgh] »
Et notre époque dite moderne, mais aussi obscurantiste que toutes celles qui l’ont précédée, se laisse tout autant duper par la superstition musulmane qu’au temps de Spinoza, puisque l’islam est présenté aujourd’hui comme une religion de paix et de tolérance, alors que ceci est totalement démenti par les faits avérés, précisément en terre d’islam.
Pour l’établir, il me suffit de rappeler le conflit Iran-Irak des années 80 avec ses centaines de milliers de victimes musulmanes, chiites et sunnites, la destruction des Twin towers, les attentats meurtriers toujours actuels entre fractions de l’islam, les meurtres de chrétiens par des musulmans et les prises d’otages ici et là dans le monde, sans oublier d’autres turpitudes bien concrètes d’aujourd’hui, qui le rendent totalement incompatible avec le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, ne serait-ce qu’à travers des pratiques telles que la charia, véritable atteinte au principe d’égalité « hommes-femmes », et la fatwa, qui ne vise pas moins à limiter la liberté d’expression, tout au moins !
Et je suis personnellement bien placé pour en parler, comme l’actualité le confirmera peut-être un jour, car des faits bien précis, dont certaines personnes sont dépositaires, peuvent l’attester. Ce n’est sûrement pas sans raison, en effet, qu’un coup de fil anonyme a dérangé un hôtelier dans la nuit du 22 décembre dernier pour demander à me parler, alors que nul ne savait où je devais séjourner, et ce message d’un prêcheur musulman sur ma messagerie, psalmodié de manière quasi inaudible dans une langue étrangère, n’était sûrement pas davantage le fruit du hasard que les appels quotidiens reçus par la suite, mais volontairement ignorés : vous avez dit « fatwa » ? !
OUI, en France, au pays de Voltaire, au XXIe siècle et dans une république laïque, cette prétendue religion de paix et de tolérance « menace de mort » ceux qui ont le tort d’opposer la philosophie, la vraie philosophie, à la superstition musulmane, LA Vérité absolue aux croyances superstitieuses, comme ce fut le cas pour Salman Rushdie, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali et Robert Redeker, condamné par ses propres compatriotes coupables d’un silence complice, sans oublier Theo van Gogh assassiné par un musulman, un certain Mohamed Bouyeri.
Et que dire de ce « vertueux » citoyen français, Mouloud Aounit, président du MRAP, envisageant sans rire d’instaurer un « délit de blasphème », sous peine de fatwa assurément ? Vous avez dit « obscurantisme » ? ! OUI, face à Voltaire, il n’y a absolument aucun doute à ce sujet : l’un dénonce la religion sur des bases philosophiques, l’autre vole au secours de la superstition musulmane, au travers de multiples procès financés par les subventions de l’État français, sans même avoir l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre des religions sur le fond, ainsi qu’en témoigne la dizaine de lettres sans réponse, adressée au MRAP depuis le 28 août 2002, et en particulier celle du 3 janvier 2011, dont la réponse se fait toujours attendre.
Au secours, Voltaire, ils sont devenus fous, des fous de Dieu inspirés par l'islam, toujours prêts à assassiner la « liberté d’expression » - faute d’avoir quoi que ce soit d’intellectuellement et philosophiquement étayé pour défendre la superstition religieuse, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), contre LA Vérité éternelle absolue, ainsi que le courrier joint vous le démontrera more geometrico ! ! !
[S’il vous arrivait, d’aventure, de parler d’ « affabulation » de ma part, à ce sujet, je tiens à votre disposition le nom de la résidence, celui du propriétaire et son numéro de téléphone pour obtenir confirmation de mes dires, au cas où vous auriez des doutes !]
Pour en terminer avec l’islam, je me borne à copier-coller un extrait de ma lettre du 10 février 2011 adressée à André Glucksmann, suite à son article publié dans le quotidien Le Monde, et intitulé « Cessons de diaboliser roulottes et mosquées ». J’y avais écrit, en substance :
« Bien d’autres mœurs ancestrales musulmanes, qui perdurent, devraient faire hurler d’indignation les soi-disant bien-pensants d’aujourd’hui, à votre exemple, pour dénoncer d’autres pratiques archaïques, telles que la lapidation de femmes, la pendaison d’homosexuels, les mariages forcés, fut-ce celui de fillettes, les crimes d’honneur, y compris en France, et des châtiments barbares d’un autre âge (flagellation et amputation de membres, entre autres), sans oublier les conflits interreligieux, entre sunnites et chiites, avec leur guerre Iran-Irak des années 80 et ses centaines de milliers de victimes, ainsi que les attentats musulmans meurtriers, perpétrés ici et là dans le monde, mais inspirés par l’islam, que vous le vouliez ou non – sauf à vous-même, évidemment, de démontrer que l’islam et son Dieu n’y sont pour rien ! »
Et c’est pourtant au nom de « ÇA » que vous vous autorisez à couvrir d’opprobre vos concitoyens qui dénoncent ces atteintes au catéchisme droit-de-l’hommiste ! C’est précisément parce qu’il se fonde uniquement sur des fictions que je parle de catéchisme, ou religion des droits de l’homme, puisqu’il vise à décréter le Bien et le Mal absolus sur Terre, alors que TOUT est relatif dans notre monde – mais, en « philosopheur », ou bien vous l’ignorez - un comble ! -, ou bien vous préférez le taire ! » [Fin de citation]
Pour revenir à ma question précise du jour, figurant en objet, s’il s’agissait d’un fait avéré, et non d’une rumeur malveillante, vous ne pourriez pas accuser de « rumeur » celles et ceux qui dénonceraient une « pêche aux voix musulmanes » bien avant l’ouverture de la campagne présidentielle, voire les primaires socialistes, et même avant l’exposé d’un quelconque programme concret et détaillé face à celui de multiples concurrents internes ou non.
Je m’en tiens là dans l’attente de la précision demandée, mais pour terminer, je ne peux manquer de vous rappeler, une fois de plus, ma conclusion habituelle, dès lors que l’islam est concerné :
« S’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de me traduire en justice pour « islamophobie », en confondant la légitime critique d’idées dans une république laïque, fussent-elles des dogmes religieux, avec des attaques personnelles contre les musulmans, et pour « racisme », en faisant l’amalgame entre musulmans et Arabes, alors qu’il n’y a pas de « race musulmane » et que des centaines de millions de musulmans à travers le monde ne sont pas Arabes, je préfère vous prévenir que, trivialement parlant, vous prendriez assurément un bock comme jamais auparavant, ainsi que je l’ai également fait savoir à Nicolas Sarkozy par envoi recommandé avec accusé de réception, mais seul jusqu'ici le récépissé postal daté du 8 mars 2010 tient lieu d'argumentation contraire sur le fond, sans avoir encore été traduit en justice à ce jour. » [Fin de citation]
Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Madame, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines - sauf à vous-même, aux caciques socialistes nommément désignés ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !
Annexe : Photos