Saviez-vous pour commencer que femmes et hommes ont un nombre de poils relativement similaire ? Ceux des hommes sont plus visibles car plus gros et plus longs, mais contrairement à une idée reçue, ils n’en ont finalement pas plus : habituellement, chez la femme, le poil existe en quantité égale, mais sous forme d’un duvet (plus ou moins) discret sur le visage, la poitrine et le dos. A noter que Wikipedia, qui confirme cette information indique également que la pilosité moyenne chez un sujet masculin est de 500 poils / cm² contre 120 pour une femme : comme les femmes ne sont pas 4 fois plus grosses ou plus grandes que les hommes (en tous cas, elles ne sont pas 4 fois plus grandes, ha ha !), je ne comprends pas bien comment le nombre total de poils peut être similaire…
Certaines femmes développent parfois une pilosité toute masculine, en termes de localisation et d’intensité : cet hirsutisme (c’est le terme médical) est alors vécu comme un drame à la fois psychologique et esthétique, plus rarement au contraire revendiqué haut et fort : même si cela n’existe plus de nos jours, tout le monde a entendu parler des femmes à barbes des foires d’antan (Joséphine Boisdechêne, au 19ème, portait ainsi sa barbe « fière et soyeuse »).
Parallèlement à ces femmes à barbes, le Poilu de la 1ère guerre mondiale doit son nom à sa virilité et à son courage (il n’a pas le poil dans la main) ou au côté hirsute des soldats ayant passé plusieurs semaines dans des tranchées sans pouvoir se raser
A une époque comme la nôtre, où Oussama Ben Laden a finalement été « neutralisé » (et vous apprécierez l’élégance du terme), où Sébastien Chabal n’a pas été retenu pour jouer dans l’équipe de France de rugby, le Père Noël n’a qu’à bien se tenir
J’espère que cet article au poil ne vous aura pas trop barbé.