La Chance de Ma Vie

Les histoires d’amour finissent mal en général. Elles peuvent aussi mal commencer. L’absence de surprise est que dans les comédies françaises légères (stéréotypées pour le prime time), elles finissent toujours bien. Pourtant, La Chance de Ma Vie recèle quelques beaux moments ternis par un ensemble définitivement trop attendu.

Julien a un métier d’avenir, il résout les problèmes des couples en crise. Conseiller marital à succès, rien ne lui résiste pour ressouder deux êtres en mal d’amour. Jusqu’au jour où il rencontre Joanna, et où la malédiction frappe de nouveau : depuis son adolescence, Julien voit ses histoires d’amour savamment massacrer par le destin. Une malchance répétitive qu’il entreprend de conjurer pour cette nouvelle rencontre, ce qui n’ira pas sans mal… François-Xavier Demaison a définitivement trouvé le chemin du succès, et il retrouve ici un premier rôle plutôt sympathique. Entouré d’un casting hyper bankable (Efira, Semoun, un Personnaz définitivement en ascension…), mais pas trop omniprésent, le voilà jonglant avec les péripéties d’un récit taillé pour l’imprévu. Inversion de malettes, accident domestique ou professionnel.. La Chance de Ma Vie démontre une capacité à offrir un récit assez riche pour ne pas s’ennuyer. Et entre aventures, séparations ou retrouvailles, le couple vedette n’aura aucun répit jusqu’à sa fin.

Ne nous méprenons pas, le film reste dans le creusée de la comédie classique, sans forcément beaucoup d’inventivité ni de risque. Elie Semoun, fort sympathique, reste dans son registre (dommage..), Thomas N’Gijol passe dire bonjour, on revoit Francis Perrin le temps de quelques scènes… Alignant les classiques du genre, La Chance de Ma Vie saura offrir assez d’éléments pour le public capable de savourer cette comédie romantique, qui reste dans le haut du panier. Ce qui finalement est assez récurrent en ce moment, ça annonce quelques belles soirées télé…