The Big Bang Theory – Saison 4

Quatrième année pour les nerds du Big Bang, série à succès qui a explosé l’audimat en trois années. Curieuse décision, cette nouvelle saison voyait la série déménager à un autre jour (le jeudi) et horaire de diffusion. Un risque assumé par le network qui s’avérait payant, puisque la série reboostait sa nouvelle case. En perdant quelques téléspectateurs, sans grande gravité…

Mais LA nouvelle de l’année, c’est le début de relation sociale envisagée pour le personnage charismatique de Sheldon, scientifique désabusé et suffisant (avant ses 30 ans), ne croyant qu’en la science et Star Trek. Introduisant en réalité son alter aego féminin (et non une blonde pulpeuse à son opposé), les scénaristes complètent la galerie féminine de la série, qui ne comptait pas ou peu de vrais contrepoids à nos 4 nerds favoris. Amy donc, jeune femme sage et également scientifique de haute volée, se retrouve aux côtés de Bernadette et Penny pour offrir un peu de changement de ton par rapport aux aventures des 4 amis. Ces derniers ne changent pas, entre expériences ratés, affrontements idéologiques (sur la science, les comics, les superhéros…), se renvoyant incessamment leurs petites querelles entre eux.

Au final, pas de grandes surprises. Si les nerds restent sympathiques, on peut se poser des questions sur la direction assumée par les auteurs, à savoir de les porter à maturité (ou à mi-chemin), casant la plupart d’entre eux, créant un groupe de filles (une bonne idée, mais qui du coup demande du temps à chaque épisode). Nos nerds sont toujours aussi décalés (Sheldon ne change pas, mais il se découvre une nouvelle amitié, une découverte étonnante), mais pas plus fous. On reste donc un peu sur notre faim pour une saison à la formule quelque peu modifiée, et sans réelles surprises en découlant. Finalement The Big Bang Theory se retrouve avec les difficultés d’une sitcom classique ; comment tenir le rythme, le spectateur attentif en apportant quelques modifications, mais sans changer l’ensemble? Pour l’instant, le succès réponds toujours présent.