genre: action, arts martiaux
année: 1971
durée: 1h45
l'histoire: Cheng, un jeune immigrant chinois, part chercher du travail en Thaïlande. Embauché dans une fabrique de glace, Cheng découvre que l'usine sert de façade à un traffic de drogue.
la critique d'Alice In Oliver:
Premièrement, l'affiche de Big Boss est mensongère. En effet, Big Boss, réalisé par Lo Wei en 1971, n'est pas le premier film de Bruce Lee, puisque l'acteur avait déjà tourné dans Le Frelon Vert, sans compter quelques petites apparitions au cinéma quand il était encore un jeune mioche.
En vérité, Big Boss sera surtout le film qui fera connaître le petit Dragon en Asie, Bruce Lee devenant une véritable star du jour au lendemain.
Personnellement, je n'ai jamais aimé Big Boss. Pire encore, je le considère comme un véritable nanar, la prestation du petit Dragon ne parvenant même pas à sauver la face de cette production mineure, qui a également souffert du poids des années. C'est vraiment un film surestimé, qui tourne souvent au ridicule...
Attention, SPOILERS !
Cheng (Bruce Lee), un jeune immigrant chinois, arrive en Thaïlande. Accompagné par son père, Cheng est à la recherche d'un emploi.
Il fait une promesse à son paternel: pour faire honneur à sa mère malade, Cheng ne devra jamais se battre et utiliser les arts martiaux.
C'est vraiment la caricature du chinois, obéissant, idiot et travailleur qui transparaît durant la première demie heure de Big Boss.
Une fois arrivé à l'usine, Cheng sympathise avec quelques ouvriers mais doit affronter l'hostilité de son supérieur, ce dernier n'hésitant pas à rosser les petits rebelles. Le patron de l'usine se livre également à des activités illicites, notamment au trafic de drogue. Des ouvriers trop curieux disparaissent mystérieusement.
Ce qui suscite de nombreuses interrogations. A partir de ces différents éléments, le film tourne souvent dans le vide, via quelques dialogues franchement risibles.
Quant à Bruce Lee, il semble lui-même dépassé par les événements. Le hasard l'amène à monter en grade et à devenir contremaître.
Les ouvriers voient alors en lui un nouveau guide, capable de déjouer les plans farfelus du patron de l'usine.
Malheureusement, Cheng sombre dans l'alcoolisme. Je renvoie à la séquence de beuverie, Bruce Lee jouant les pochetrons de service.
Ridicule !
Au final, il faudra attendre presqu'une heure de film avant de voir Bruce Lee entrer en action et utiliser ses poings.
En vérité, seul le dernier quart d'heure du film vaut le coup d'oeil, Cheng symbolisant l'ouvrier chinois se retournant contre son patron.
A noter que Big Boss connaîtra son dérivé par le biais de la Bruceploitation, avec Big Boss à Bornéo. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout...
Note: 05/20
Note nanardeuse: 15/20