Resident Evil : Extinction

De : Russell Mulcahy.
Avec : Milla Jovovich, Ali Larter, Oded Fehr, Mike Epps, Iain Glen, Spencer Locke, Christopher Egan, Ashanti, Ramon Franco, Matthew Marsden, Jason O'Mara, Linden Ashby, Rusty Joiner...
Genre : Épouvante - Fantastique.
Origine : Grande Bretagne - France - Allemagne - Australie - États-Unis.
Durée : 1 heure 30.
Date de sortie : 3 octobre 2007.
Synopsis : Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, Carlos, L.J., Claire, K-Mart et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska, leur dernier espoir d'une terre préservée. Ils sont accompagnés dans l'ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines. Depuis le laboratoire d'Umbrella, le Docteur Isaacs les surveille. Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l'accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d'un remède : Alice. S'ils veulent avoir une chance, les survivants doivent échapper à la fois aux morts-vivants qui infestent le pays et à Umbrella Corporation.
Pour Alice et ses compagnons d'infortune, le combat ne fait que commencer...
Bande annonce française

Après un second volet décevant, je continuais cependant de garder un bon souvenir de la franchise cinématographique "Resident Evil" avec notamment le troisième opus : "Resident Evil : Extinction". Je n'avais pas eu l'occasion de le revoir depuis sa sortie en salles c'est donc avec plaisir que je me suis préparé à ce second visionnage.
Le film est toujours aussi divertissant comme dans ma mémoire. A mes yeux, il est au même niveau que le premier opus que j'avais déjà bien aimé même si j'admets que du peu que j'ai pu voir du jeu, l'ambiance n'as pas l'air d'être très fidèle. Qu'importe, n'étant pas fan je me suis donc de nouveau amusé après un deuxième film qui m'avait laissé sur ma faim. On perds toujours beaucoup niveau épouvante pour aller plus dans le registre fantastique mais le scénario tient quand même la route et gagne en intensité ce qui fait qu'on n'as pas trop le temps de s'ennuyer. On à toujours les grosses facilités scénaristiques comme les mystérieux pouvoirs d'Alice qui n'apparaissent que lorsque l'on à pas le choix pour se sortir d'une situation compliquer et si le premier film évoqué les dérives qu'une multinationale pouvait engendrer avec trop de pouvoirs, ce thème est devenu qu'un lointain souvenir. Ici, pas de prises de tête juste un divertissement qui nous donne son quotas d'actions et de zombies (très réussies d'ailleurs je trouve au passage, mieux que dans les précédents opus) et qui nous entraine loin de notre quotidien le temps d'un film. La distribution reste elle aussi efficace avec toujours une Milla Jovovich en pleine forme malgré un rôle qui s'éloigne de son origine et le plaisir coupable pour moi de retrouver Ali Larter qui n'est pas dans sa prestation la plus remarquable mais qui fait tout de même bien plaisir à voir. La réalisation de Russell Mulcahy est vraiment pas mal du tout je trouve. Il à su se débarrasser de ce que je trouvais lourd dans celle de Paul W. S. Anderson et n'as pas fait les même erreurs que Alexander Wiit. C'est propre (un petit peu trop même parfois) et diablement efficace à l'image de cette scène culte du film avec des corbeaux qui n'est pas sans rappeler un hommage vis à vis du film "Les oiseaux" de Alfred Hitchcock. Le montage est bien ficelé et j'ai aimé la photographie poussiéreuse qui apporte beaucoup à l'atmosphère du film. En revanche, si les effets visuels ne m'ont pas dérangé plus que ça (sauf peut être pour le gros méchants comme d'habitude qui se voit d'ailleurs ici expédié de façon très rapide, limite bâclé), j'ai eu un peu plus de mal avec le maquillage des acteurs où j'ai eu l'impression qu'on les avaient fait tombé dans un bac à fond de teint. Ça reste sympathique à voir tout de même et la bande originale de Charlie Clouser et Tyler Bates reste soigné.
Pour résumé, toujours sans faire de comparaison avec le jeu d'origine que je connais mal, "Resident Evil : Extinction" sauve la franchise du naufrage après un deuxième film vraiment limite pour revenir à la hauteur du premier volet que je trouvais déjà divertissant. Dommage que le fantastique prime sur l'épouvante mais le long métrage de Russell Mulcahy se laisse quand même regarder et reste à l'image de la franchise à savoir qu'on passe un bon moment sans pour autant être transcendé.