4ème de couv' :
Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de comté de Chester à l'étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Simili-Tortue et le Valet-Poisson…
Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.
Mon avis :
170 pages.
C'est en 1862 que Lewis Caroll a imaginé son histoire. Lewis Caroll est le pseudonyme qu'a choisi le sérieux mathématicien Charles Lutwidge Dodgson, qui ne souhaitait pas qu'il y ait confusion des genres. Son but premier était de distraire trois fillettes dont une se prénommait précisément Alice. L'univers féérique qu'il dépeint ici relève de la poésie et de la démesure. L'on y ressent une grande part d'improvisation, preuve que l'intéressé a avancé pas à pas dans son intrigue.
Il est d'ailleurs amusant de se rendre compte que deux classiques de la littérature enfantine anglaise ont été créés ainsi, "sans filet" si j'ose m'exprimer ainsi : je pense à L'île au trésor, de Robert Louis Stevenson.
On se laisse naturellement charmer en marchant dans les pas d'Alice ; c'est parfois très loufoque mais ça fonctionne divinement.
Je n'avais jamais lu ce livre auparavant. Je ne connaissais donc l'histoire qu'à travers le dessin animé de Disney ou le film de Tim Burton. Ce qui signifie que je n'avais jamais entendu parler de la Simili-Tortue, notamment (un esprit tortueux, si vous me passez ce jeu de mots facile, dans un corps de tortue mais avec une tête de veau !!!).
Par ailleurs, j'ai pris un plaisir non dissimulé à voir se développer dans ces quelques pages la mauvaise foi de la Reine de coeur, dont je vous laisse apprécier ci-après la représentation graphique (Helena Bonham Carter dans le rôle) :
"Qu'on lui coupe la têêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêête !!!!!!!
Si je devais exprimer un regret, celui-ci se traduirait sans doute par une fin un peu trop rapide à mon goût. Cela passe tout de même car nous sommes dans un univers décalé...
Cet extrait relate la rencontre entre Alice, le chapelier fou, le lièvre de Mars et le loir au moment où ces trois derniers sacrifient une fois de plus à la pause thé.
J'aurais pu choisir nombre d'adaptations du chef-d'oeuvre de Lewis Caroll mais mon coeur d'enfant a parlé cette fois-ci.
Comme beaucoup, j'ai vu la version de Tim Burton que j'ai appréciée, en toute honnêteté mais avec le recul, force est d'admettre que nous sommes assez loin de la version originelle. C'est du Tim Burton, me direz-vous...
Si vous voulez voir la bande-annonce du film de Tim Burton, il suffit de cliquer sur la photo.
Des avis d'autres lecteurs ? C'est ici, servez-vous, il y en aura pour tout le monde : Eager-for-Dizziness, Emily (lu dans le cadre du challenge !), L'addicte-Platinegirl (lu dans le cadre du challenge !), Mary, Mathilda, Mzelle Book, Owl (lu dans le cadre du challenge, en VO, s'il vous please !!!), Stéph (une très belle bannière sur son blog). Mais c'est quoi ce challenge ?!?
Ma note : 3.5 / 5.
Je me suis également procuré Alice de l'autre côté du miroir, je vous en donnerai des nouvelles dans quelques temps.
EDITE : au vu des premiers commentaires reçus, je suis un peu refroidi. En effet, j'y ai appris que Lewis Caroll avait, entre autres passions, les petites filles.
J'ai bien peur de ne pas lire le second opus avec le même détachement que le premier.
Faisons la part des choses et focalisons-nous sur le texte et seulement le texte...
Ce roman, lu dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, organisé par Ma pomme, est le 16ème livre parcouru depuis le début de l'année.