- Les premiers bombardements allemands sur l’Angleterre visèrent les infrastructures. Par un magistral coup de bluff, ce fut Churchill qui, en donnant l’ordre à la R.A.F. d’attaquer Berlin, détourna l’attention des nazis pour qu’eux-mêmes se mettent à bombarder la ville de Londres plutôt que les aérodromes en reconstruction.
- Le mur d’Hadrien, contrairement à ce qu’en dit la légende, ne fut jamais une frontière fiable, de la part des Ecossais comme des Romains. Les incursions étaient monnaie courante.
- Moshe ben Maïmon, le célèbre Maïmonide, est enterré sur trois sites différents ; quant à savoir dans quel tombeau repose le bon corps, personne n’en sait rien…
- Le poète Pablo Neruda fut pressenti pour se présenter à l’élection présidentielle au Chili. Il laissa finalement sa place à Salvador Allende, avec les répercussions que l’on connaît. Notez que Neruda lui-même mourut quelques jours à peine après le coup d’état de Pinochet. Des doutes légitimes demeurent quant à la véritable cause de sa mort (tout comme pour le « suicide » d’Allende).
- Des documents du XVIe siècle indiquent que certains Indiens de Mésoamérique apprécièrent énormément l’importation de cochons depuis l’Europe jusqu’à l’Amérique. Le goût de la viande de porc leur rappelait celui de la chair humaine des sacrifiés.
- Napoléon I plaça son frère aîné à la tête de la principale loge maçonnique française, assurant ainsi un contrôle indirect de ceux qui avaient déjà en participé de son ascension au pouvoir. Une quinzaine d’années après sa chute, Napoléon III fut incapable d’égaler son frère et sa prise du pouvoir des plus expéditives de 1832 fut très peu appréciée des mêmes francs-maçons…
- Une centaine de quatrains sont attribués avec une quasi-légitimité à Omar Khayyam, le plus grand apologiste musulman du vin. Près du double de quatrains existent pourtant associés à son nom ; mais nombre de ces quatrains qui chantent la vigne et le plaisir du vin quotidien plutôt que l’espoir du paradis coranique et jugés trop irrévérencieux sont en réalité des faux, attribués à Khayyam pour éviter que leurs véritables auteurs soient réprimés.