La séparation privé/public, perso/pro ne suffit pas. A l'intérieur de ces découpages, plusieurs cercles d'intérêt et de conversation existent encore.
C'est dire la pluralité des réseaux relationnels que l'on peut avoir, et la nécessité de segmenter les différents contenus pour éviter de faire du bruit.
L'autre avantage est aussi celui de mieux segmenter son écoute. Face au plein d'information et à la limite de ressources pour pouvoir traiter le tout, découper en plusieurs flux semble être essentiel. L'autre question qu'on pourrait se poser serait : quel serait le nombre optimal de cercles ? Une simple agrégation ne facilite pas les choses.
Parmi toutes ces réflexions autour des cercles, représentant des liens forts, des liens faibles, etc... la question des profils et des centres d'intérêt spécifiques sont importants à considérer. C'est en cela que l'innovation de Linkedin, In Maps, est révélatrice de plusieurs points :
1 - Visualiser son réseau de contacts et identifier les différents cercles
2 - Observer (puis éventuellement activer) des liens à l'intérieur de chaque cercle
3 - Observer (puis éventuellement activer) des liens entre deux ou plusieurs cercles
Même s'il est utile de se limiter à un nombre de cercles limités, il est préférable de privilégier la diversité (et de ce fait, la complémentarité) au maximum, de manière à servir de pont, de connecteur selon les contextes et les projets, et à être le plus ouvert possible.
Il y a quelques fois un effort de créativité nécessaire pour percevoir un lien que (quasiment) personne ne voit, et donc un potentiel d'innovation.
Etre exclusivement en posture de demandeur est classiquement déconseillé lorsqu'on fait du réseautage. Il est possible d'apporter de la valeur à son réseau, autrement qu'en contribuant par les contenus, soit en aidant les personnes à se connecter.
(crédit photo)