Architectures quatre vingt

Publié le 17 juillet 2011 par Micheltabanou

ARCHITECTURES QUATRE VINGT au Pavillon de l'Arsenal. Une plongée dans le bouillon de culture des années 80 qui allaient relooker l'urbanisme parisien et le tourbillon des projets, des réalisations et des redéfinitions de la place de l'urbanisme dans la société. Comme toujours les expos du Pavillon sont exemplaires et surtout très largement documentées et accessible à tout public désireux d'appréhender son espace urbain.

Malgré cela je suis reparti avec quelques déceptions d'ordre " muséographique".
En effet certaines présentations laissent à désirer quand à l'accessibilité! Des photos à 50 cm du sol, d'autres à 2m50 avec tout en haut la numérotation de légende en corps 20. Illisibilité et tour de reins garantis.

Tout au long de cette expo on est en lutte constante contre la pollution sonore des petites vidéos. La plus proche nous perturbe dans la lecture des notices, celle un peu plus éloignée attire encore notre attention et le tout est couronné par une modulation de brouhaha sonore de l'ensemble des vidéos de l'exposition. Son perturbant et cacophonie auditive qui nous amènent à ne plus lire les notices du parcours pour ne finir que par nous restreindre à regarder les "images"! Cela fut une grande souffrance et surtout un manque total de respect pour le public désireux de mieux comprendre et de se fixer un parcours attentif. C'est une erreur, une faute grave même pour la compréhension de l'expo. Et dernière mauvaise note: n'aurions nous pas dans nos archives d'autres vidéos ou films que ceux issus des chaînes de télévision. Certes il est amusant de se recadrer dans le souvenir télévisuel des bobines de présentateurs d'actualités aujourd'hui disparus... France 2, Antenne 2, TF1, FR3,...cela défile! Adosser une telle documentation issue de la "parole officielle" à cette expo ressemble à un parrainage, à un adoubement à la pensée bien lisse, correcte  et mâchée qui nous gave avec son entonnoir un politiquement, sociologiquement, correct dont nous n'avons cure. Pourquoi pas les beaux dossiers de Paris-Match! Cette approche sociologique d'asservissement de la Mairie de Paris aux vecteurs de communication télévisuels est à rejeter. Une emprise du média et une mode à bannir.