Magazine Cinéma
samedi 16 février 2008
Le début du film va un peu trop vite et on s'y perd un peu. Après cela s'arrange bien. L'idée est excellente : montrer le destin d'un homme suivant le fait qu'il arrive ou non à prendre un train. Kieslowksi nous montre qu'à un moment de la vie, un petit fait anodin peut radicalement changer la vie d'un homme. Ici, il deviendra soit communiste, soit opposant, soit conformiste. Cela m'a fait penser un peu à "Lacombe Lucien" où le héros qui aurait pu très bien tomber dans la Résistance, mais finalement devient membre de la Milice. Ce film est extrêmement pessimiste car toutes les voies sont sans issues. Même celle du conformisme aboutit à l'échec (je ne vous en dis pas plus !). C'est noir, très noir !