Il est des moments où il convient de sentir le présent, de s’y laisser aller, de ne pas s’inquiéter de la pluie ou du beau temps, de croire que tout est possible.
Ce n’est pas de la naïveté innocente. C’est la force du monde. La conviction de l’ouverture profonde. La foi du soleil paisible.
Pourquoi d’ailleurs faudrait-il se compliquer la vie avec ses aléas et ses ritournelles ? Ne peut-on parfois simplement goûter les plaisirs de l’instant ? Le bonheur n’est-il pas simplement l’interaction entre de nombreux petits bonheurs, sans doute entrecoupés de lignes plus obscures qui ne sont peut-être là que pour se transformer en rayons de lumière ?
D’ailleurs, les doutes ne sont-ils pas que des certitudes questionnées et les certitudes des doutes éclairés ? Croire à la lumière !