Le Musée des Beaux Arts de Nîmes ne m’aurait pas attiré sans cette exposition temporaire. Une Collection Particulière présente des œuvres du XXe siècle dont certaines m’ont surpris. Heureusement.
Dans la première salle, j’ai eu plaisir à voir le trait subtil d’Henri Laurens, des dessins sensibles sur fond blanc, qui, sans en révéler le mystère, montrent l’apparition dont on craint, la lumière atténuée aidant, qu’elle disparaisse aussitôt observée.
L’espace réservé à Max Ernst, la salle où se répondent Roger Vieillard (que je ne connaissais pas) et Roberto Matta, à proximité de deux toiles de Jean Dubuffet, les compositions de Brauner qu’il m’a semblé découvrir ici, des moutons de François-Xavier Lalanne installés au rez-de-chaussée mais que je perçois mieux de l’étage, et les sculptures de Takis à qui il ne manque, au sein du Musée, qu’un souffle de vent… tout cela dit à quel point ma curiosité y était en éveil.
Le personnel y était très accueillant, disponible et la fraîcheur de ce beau bâtiment appréciable.