Pаpіllоn11 : pоème Le bаl

Le bal

Après trois jour de pluie
Ma guitare sèche s'ennuie
Je frotte ses douze cordes
Il faut bien que je m'accorde
L'arcodéon malicieux de Cupidon
balance de joyeux flonflons
Dans ce petit bal des lices*
Qui ne manque pas d'artifice
Un immense piano aqueux
Fait couler doucement les notes
Pendant que nos yeux amoureux
Tendrement , goulûment se sirotent
Une batterie me cuisine avec insolence
Mais je demande à boire ma vodka
Ta peau lisse me donne de l'assurance
Mes lèvres touchent le haut de tes bas
Doucement la basse me contre
Les larmes d'un violon scellent
Nos baisers qui se rencontrent
Et déjà l'amour nous ensorcelle
Nous n'oublierons pas la prise de la pilule**
Avant de nous adorer en ce jour révolutionnaire
Nous perdons la tête à l'heure où le hibou hulule
Et c'est sans culotte que nous attendrons la lumière
* Une lice est une palissade qui entoure une fortification comme à la cité de Carcassonne
**la prise de la pastille cela n'allait pas pour se la dorer la pilule