Catherine Ringer aux Nuits de Fourviére

Publié le 16 juillet 2011 par Carnets2mode

Le 14 juillet, le théâtre antique de Lyon  accueillait Catherine RingerEt je ne vous cache pas que j’attendais ce moment avec impatience (depuis la sortie de l’album  Ring’n Roll, en fait). Retour sur ce moment.

photo made by my Blackberry

Il est plus de 20H30 lorsque l‘Artiste (qui porte des souliers vert) fait son entrée. Tandis que ses musiciens s’installent (dont son fils aîné Raoul Chichin), elle brandit l’étendard français tel «  La liberté guidant le peuple. Et le peuple apprécie.

La chanteuse nous annonce une « succession de petites  chansons de maintenant et de chansons du passé ». Elle ouvre ce concert  par Vive l’amour, premier titre de son album Ring’n Roll.  S’ensuivent 1  La Jalousie2, Punk 103 *,  Pardon *, Triton3 (« une chanson sur la reproduction des tritons »sic),  Tongue Dance 4  et sa chorégraphie cultissime.


Les RITA MITSOUKO - Tongue Dance en Inde par candyraton

 Prends-moi *, La Sorcière et L’inquisteur5.. . Catherine chante et danse.  Un peu de charleston par ci, un peu de MIA par là, et surtout son fameux  pas de danse.  You see what I mean ?  Catherine et ses musiciens électrisent la scène.

crédits photo : Maxime Jegat

Vient le moment où la chanteuse nous présente ses musiciens . L’heure de se quitter a sonné. La scène se vide. Première envolée de coussins ( autre spécialisée lyonnaise , propre aux Nuits de Fourvière). Premier Rappel. Catherine de Paris , ainsi s’est-elle baptisée dans une chanson adressée à Missy Elliot, revient sur scène un coussin à chaque main. Elle les dépose et interprète, seule, sans ses musiciens, Malher *, chanson  «  en  l’honneur de Fred Chichin, de Fred tout court « . Chanson dans laquelle elle raconte comment son amoureux vient la rejoindre dans ses rêves malgré l’absence physique, comment il lui donne la force de vivre ( après un deuil on apprend à vivre avec l’absence de celui qui n’est plus).

Ses musiciens la rejoignent. Catherine Ringer improvise une Marseillaise très personnelle. Puis, elle nous entraine  avec-Les Amants6-, Le Petit train7. Et pour finir (22H30 environ, une feu d’artifice attend d’être tiré) C’est comme ça 8. Et moi debout sur les gradins de l’Odéon, en équilbre sur un pied, obliger de ranger  mes mains dans les poches arrières de mon slim pour réprimer ce balancement d’épaule, réminiscence d’un réflexe pavlovien…

Cette nuit-là à Fourvière,  il a vraiment souffle un vent de liberté …

 

Les Bumcello  ont eu l’honneur (pour citer Vincent Ségal -le violoncelliste de ce duo- qui avait  vu se produire sur cette scène, alors qu’il était étudiant au Conservatoire de Musique de Lyon, les Rita Mitousko) d’assurer la première partie. Et bien avant, la fin de leur prestation, Catherine Ringer  les a rejoints sur scène le temps d’une danse.

* extrait de Ring’n Roll

1 l’ordre chronologique n’étant pas systématiquement respecté en raison d’une mémoire qui  faillit

2 extrait du premier album des Rita Mitousko

3 extrait de La Femme Trombone. Rita Mitousko

4 extrait de Marc et Robert . Rita Mitousko

5 Cool frénésie. Rita Mitousko

6Systéme D, Rita Mitousko

7 Marc & Robert

8 The No Comprendo