Je suis encore au Pérou, à Huaraz pour une petite journée. Cette nuit je rejoindrai en bus la capitale Lima, où je vais rester deux autres jours avant de rentrer sur la France.
J’ai donc un peu de repos citadin devant moi et j’en profite pour faire un retour un peu plus détaillé sur ce Cordillera Huay Huash Trail avant de me replonger vers la saison estivale en France et en Italie.
Je reviendrai sur le parcours et le déroulement de la course très bientôt mais voici déjà un petit retour spécial «matériel». Sur ce genre de course, l’utilisation d’un équipement adéquoite est bien entendu un facteur sinon de réussite au moins de confort d’utilisation. Certes, nous avions là des conditions particulièrement confortablement quant au portage puisque nous ne portions qu’un sac à la journée, avec le matériel obligatoire pour la course et de quoi se réchauffer avant l’arrivée des vaillantes mules qui portaient le reste de nos affaires. Pas besoin donc de courir avec tente, duvet et autres...
Dans cet optique, le sac Olmo 20 a très bien rempli son office.
http://www.raidlight.com/boutique/661-sac-ultra-light-olmo-20-l-avec-2-bidons-750-ml.html
Largement suffisant pour transporter tout le matériel cité plus ma petite caméra. Il est toujours aussi stable et les bidons sur les bretelles offrent un accès vraiment facile à l’hydratation.
Côté vêtements de course, c’était Tshirt performer MC ou R-Dry selon les étapes, 3/4 raider ou collant R-Dry en bas, toujours performants et bien pratiques par leurs poches filets intégrées et bien ajustées.
http://www.raidlight.com/boutique/270-3-4-raider.html
L’immense majorité du temps cela suffisait, même si il faisait tout de même frais la plupart du temps lors des départ. J’ai conservé une fois la micro-polaire qui est vraiment légère, chaude et pratique pour ces cas là.
Côté bivouac, j’ai utilisé mes bons vêtements Mountain Hardwear fournis à l’occasion du Mandala 2008, veste et pantalon à membrane, sac de couchage ultra lamina -9°, complétés par un manche longue Montura de très bonne qualité et tee-shirt et collant X-Bionic.
http://www.x-bionic.com/#/en/site/products/men/running/86
Je n’ai pas eu trop froid et l’ensemble restait assez léger, même si j’avais dû le porter...
Pour ce qui est de se déplacer à proprement parler mes deux accessoires restaient bien sûr les chaussures et - j’avais décidé de m’entraîner un peu mieux à cette technique- les bâtons.
J’ai utilisé ces «aides» mécaniques cinq étapes sur huit. Bon ma technique n’est toujours pas optimale mais je pense progresser un peu. Vu ce qui m’attend sur des courses de très longue distance en montagne dans les prochains mois, je pense que cela pourra m’aider. En tous cas j’étais très satisfait de ces bâtons, les carbon R-Light, http://www.raidlight.com/boutique/917-byatons-tynlescopiques--carbon-r-light-.html , fabriqués par la petite entreprise grenobloise Guidetti, exclusivement spécialisée dans les bâtons, pour Raidlight. De très bonne qualité, ils ne se grippent pas, les trois brins demeurant faciles à bloquer même après des passages humides.
Pas ultra-légers sans bien entendu être lourds (grammes) ils sont surtout efficaces et agréables d’utilisation: solides, ils offrent une bonne prise en main, un appui solide en montée et éventuellement une aide en descente. Leur dragonne type marche nordique facilement clipsable et déclispsable offrent une excellente prise en main. Enfin autre avantage le «grip» intégré dans le bâton permet à la fois de s’en saisir et de courir avec sans désagrément (la main ne glisse pas comme c’est souvent le cas le long du bâton) dans les passages où l’on a pas besoin d’eux, ce que j’ai trouvé particulièrement appréciable. Leur prix, 109 € me semble justifié au vu de leur qualité de fabrication. Dommage, bien dommage, qu’on m’est subtilisé ces fameux bâton sur le dernier campement (il y avait pas mal de monde pour une fois, plusieurs groupes de trekkers...), seul vrai désagrément de cette aventure andine.
Je ne rapporterai pas non plus en France les chaussures qui m’ont accompagné sur ce parcours, mais cette fois ci pour cause d’usure trop importante. Les Hokas Bondi B, puisqu’il s’agit d’elle, m’ont apporté confort (l’amorti est toujours aussi exceptionnel) et dynamisme (le chaussant est beaucoup plus précis et «racé» que sur les Mafate, le précédent modèle de la marque). Elles se sont révélé très bonne en accroche sur les cailloux secs et bien entendu moins à l’aise sur les terrains humides, sans toutefois être aussi «glissantes» que les Mafate.Bref un modèle séduisant par bien des aspects, permettant de courir confortablement sur des terrains variés sans ressentir trop la difficulté du terrain. A noter que le contrefort externe remonte un peu trop haut sur la malléole et le tendon, ce qui peut en gêner quelques uns (c’st mon cas). Seul gros point noir, la durabilité du produit: le terrain de la Huay Huash n’est pas le plus abrasif et pourtant, presque neuves avant l’épreuve, elles sont hors d’usage à la fin de l’épreuve, la semelle ayant perdu plusieurs éléments et la gomme étant vraiment trop «mordue» pour espérer la pousser plus loin; c’est dommage et on peut espérer que la marque corrigera bientôt le tir pour offrir un produit plus durable.
http://www.hokaoneone.com/fr/d/bondi-b-unisexe_87.html
Globalement j’ai donc était tout à fait satisfait de mon matériel, qui m’a permis sans difficultés et surtout sans gênes d’affronter les conditions changeantes (terrains et climat) de cette cordillera Huay Huash. Si je n’ai pas été ultra performant sur cette boucle, ce n’est pas à cause de l’équipement,mais j’y reviendrai bientôt!