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Renseignements
Tél : 02 35 19 62 62 ou par courriel : museemalraux@lehavre.fr
Réservation groupes et ateliers pédagogiques
Tél : 02 35 19 62 61 ou par mail à michele.blanchard@lehavre.fr
Tarifs, abonnements et services
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Accès
Parking gratuit en face du musée.
Accès depuis la gare SNCF : bus ligne 9 - arrêt musée Malraux.
Accessibilité du musée aux visiteurs à mobilité réduite.
Accessibilité
- Lieu accessible aux personnes à mobilité réduite en fauteuil roulant
- Ascenseur accessible aux personnes à mobilité réduite en fauteuil roulant
- Toilettes accessibles aux personnes à mobilité réduite en fauteuil roulant
- 2 places de stationnement GIG-GIC réservées aux personnes handicapées
- Places sur la voirie à proximité
- Entrée spécifique avec sas et sonnerie
- Fauteuil roulant mis à disposition
- Tarif spécial sur présentation de la carte AAH ou AES (même tarif pour l'accompagnateur)
- Restaurant accessible avec deux wc adaptés
- Présence de conférenciers formés afin que les personnes porteuses d'un handicap mental puissent bénéficier d'une visite guidée adaptée
Conservateur du Musée : Annette Haudiquet
Au fil de la visite Ville d'Art et d'Histoire
En 1952 est confié à Reynold Arnould, nouveau conservateur des musées de la Ville du Havre, l’étude d’un Musée d’Art Moderne destiné à remplacer le musée des Beaux-arts de la rue de Paris. Les multiples expériences artistiques, pédagogiques, muséographiques internationales de cet enfant du Havre nourrissent l’ambitieux projet d’un musée-pilote, qui sera le plus moderne d’Europe.
Contrastant avec le centre moderne de la ville dessiné par Auguste Perret, le musée Malraux, inauguré en 1961, est l’œuvre d’un architecte dissident de l’atelier de reconstruction,
Guy Lagneau, associé à Raymond Audigier, (église Saint-Joseph), Michel Weill et Jean Dimitrejvic.
Ancré face à la mer, le musée offre un volume lisse et transparent, assemblage de verre et d’acier, posé sur un socle de béton. Installé au dessus du toit, le paralume en lames
d’aluminium est une performance technologique de l’ingénieur Jean Prouvé.
Le Signal, sculpture de Henri-Georges Adam, encadre de béton un fragment du paysage et souligne avec force la situation exceptionnelle de l’édifice à l’entrée du port.
Récemment restructuré par Laurent Baudouin, le bâtiment a gardé l’ouverture d’un espace inondé de lumière tout en respectant les impératifs de conservation des œuvres.
Confiée à Laurent Baudouin et Sandra Barclay, l’intégration de la Donation Senn-Foulds dans les collections permet de retrouver en mezzanine la fluidité du projet initial.
Un cabinet de dessins présente par roulement les œuvres graphiques.
Bien que quelques beaux morceaux classiques et baroques témoignent de l’ambition du musée de refléter les grands moments de l’histoire de l’art européen, la collection se distingue
surtout par la part belle qu’elle réserve à l’Impressionnisme et aux avant-gardes qui lui succèdent. Riche de plus de trois cents Boudin, de six Monet, de six Renoir et de sept
Pissarro, ce fonds constitue, après Paris, la plus importante collection de France autour de l’Impressionnisme. Le Fauvisme y est aussi particulièrement bien représenté avec des
œuvres de Van Dongen, Marquet, Camoin, Dufy ou Friesz. Quelques toiles cubistes, des œuvres de maturité de Vallotton, Sérusier ou Bonnard complètent un ensemble bien représentatif de
l’idée de Modernité au tournant du XIXe siècle.
Les donations du musée Malraux
L’identité du musée Malraux, autour de l’Impressionnisme et du Fauvisme, se construit au XXe siècle grâce à la générosité de donateurs successifs. En 1900, le frère d’Eugène Boudin donne à la Ville du Havre le fonds d’atelier, soit 224 esquisses de l’artiste, témoignage irremplaçable sur son travail quotidien en plein air. Ce fonds est enrichi en 1936 par le legs de Charles-Auguste Marande. Avec 63 peintures, 25 dessins et une sculpture, ce sont de nouvelles pièces impressionnistes (Renoir, Monet, Pissarro), mais surtout des œuvres fauves qui font leur entrée dans les collections (Marquet, van Dongen, Camoin).
En 1963, la veuve du Havrais Raoul Dufy lègue à la Ville un ensemble de 70 œuvres de son mari. Cette collection couvre toute la carrière de l’artiste et témoigne de la diversité de son art : peintures, dessins, tapisserie, céramiques.
Enfin, en 2004, le musée Malraux se voit très généreusement offrir, par donation d’Hélène Senn-Foulds, l’extraordinaire collection de son grand-père, Olivier Senn, constituée de la fin du XIXe siècle aux années 1930 et riche de plus de 200 pièces. Sa fine connaissance du milieu artistique lui a permis d’acquérir des œuvres majeures, parmi lesquelles des Courbet, Delacroix, Corot, mais surtout des impressionnistes tels que Renoir (5 œuvres), Sisley, Monet, Pissarro, Guillaumin, Degas (40 dessins), des post-impressionnistes tel que Cross (2 peintures et 33 œuvres graphiques), des Nabis comme Sérusier, Vallotton, Bonnard et Vuillard, des Fauves comme Derain