Ô Maman douce Maman
Ô Maman douce Maman
Ô Maman douce Maman, une riche envolée
Comme hirondelles printanières en leur bec posent
Sur tes tendres joues plus de mille baisers
Venu d’un amour rageur qui enfin se repose
J’oublie mes craintes au fond de tes câlins
Quand pressée, tu me dodelines, fatiguée
Mais radieuse et fière tu t’obliges à m’apaiser
Dans un bonheur subtil, sain et sans fin.
Tes yeux purs me disent gais en prophétie
Tout mon devenir d‘enfant à l’âme choyée
Qui accepte ce grand gage d’amour à satiété
Dans ton cristallin silence clair et lucide.
Mon sommeil placide s’auréole de bons éveils
Par ta maternelle voix douce où germe gousse
De mon sain besoin ludique qui émousse
Ton éloquente passion qui là m’émerveille
J’ouvre les yeux curieux, un souffle lent passe
Du bout de tes doigts angéliques tu me racontes
Ton plaisir de partager gaie, cette bonté d’onde
Qui parcourt docile nos deux attirants corps voraces
Ô Maman douce maman
Mon amour, cette œuvre d’orfèvre
Greffe à ta passion
Mon bonheur d’admiration
Ô Maman douce maman
Mon âme, cette tendre affection
T’offrent toutes mes inspirations
Pour te tendre toute sa fièvre
Ô Maman douce maman
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