Merci à tous ceux et celles qui ont laissé des commenaires ou nous ont envoyé des mails au sujet des attentats de mercredi soir. Vos pensées venant d'aussi loin que le Brésil nous ont touchées.
Cest toujours une situation difficile à vivre. Et surtout dés le moment où l'on apprend qu'un attentat vient d'avoir lieu; car alors, les informations sont très limitées, le réseau de téléphonie devient vite congestionné.
Jeudi matin nous avons, à la banque, vérifié que personne n'était victime de ces attentats. Beaucoup de personnes sont arrivées tard au bureau car elles avaient peur d'emprunter lles transports en commun et on les comprend. Fort heureusement, parmi mes collègues et parmi nos amis, personne ne s'était trouvé aux mauvais endroits à la mauvaise heure.
Et jeudi soir, cette tristesse impuissante se faissait sentir lors de la célébration du 14 juillet organisée par le Consulat à l'Hôtel Trident. Un spectacle Bolywwod était programmé mais a été à juste titre annulé. L'esprit n'était pas à la fête, loin de là, juste la joie de retrouver amis indiens et français. Avec en plus la joie de voir beaucoup d'indiens sincèrement amis de la France.
Et vendredi on sentait déjà que ces attentats s'étaient éloignés. C'est le côté incroyable, stupéfiant, de Bombay : ville trépidante qui enterre très vite ses morts et qui parait panser en une journée ses plaies.