Oui, vous avez bien lu, Manassas, Stephen Stills. Un album sorti en 1972. Un double album où l'ex-mari camé de Véronique Sanson est au mieux de sa forme. Projet parallèle à Crosby, Stills, Nash and Young, Manassas est une exploration rock, country, pop, avec de la guitare (avec solos), des harmonies vocales "à la CSNY". Un des albums favoris de Mossieur Resse, qui m'a fait découvrir ce chef d'oeuvre.
Chef d'oeuvre, le mot est lâché. N'ayons pas peur des mots, en langage djeunz, nous dirions aujourd'hui "wesh, le skeud de Manassas, y déchire sa race". En langage d'époque, quatre ans après mai 68, dont Dany le Rouge, toujours actif et fringant est un des derniers vestiges vivants, on eût dit "je roule un cône de cette délicieuse marocaine/afghane, et on se fait un trip cosmique". Nus, et en communauté, dans le Larzac, est-il besoin de le préciser. Pure construction, j'avais 8 ans à l'époque. En en 72, j'écoutais plutôt Michel Fugain... Nobody's perfect, d'une part, et j'anticipe sur ma série d'été à base de #JeudiConfessions d'autre part.
Donc, Manassas, Stephen Stills: It doesn't matter
Enjoy! Peace!