La raison avancée par le Pentagone pour détruire un de ses
satellites espions, le danger présenté par son carburant toxique lors de sa
rentrée dans l'atmosphère, laisse perplexes les milieux spatiaux, qui ne sont
toutefois pas inquiets outre-mesure des conséquences de l'opération. Les
Américains ont justifié leur projet de destruction par un missile du satellite,
encore porteur de près de 500 kilos d'hydrazine, par un risque supposé
pour la vie humaine lors de sa rentrée dans l'atmosphère. Substance chimique
hautement toxique, carburant de choix pour les moteurs des satellites
classiques, l'hydrazine est extrêmement irritante, attaque le système nerveux
central et peut être mortelle à forte dose. Mais, affirme également de son côté
l'agence française de sécurité Inéris, elle se dégrade rapidement sous l'effet
de la chaleur et des rayons ultra-violets.
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