Magazine Culture
Chers lecteurs, je dois vous partager une grande joie. Figurez-vous qu'après des mois sans opéras, j'ai enfin pu assister à l'un d'eux mercredi dernier. Cap sur Bastille pour une soirée magnifique (et au deuxième rang, svp, merci les tarifs jeunes/dernière minute) !Version avec Tamar Iveri, Aleksandrs Antonenko, Sergei Murzaev... et M. Armiliato pour mener tout ce petit monde.Je vous la fait courte, Otello c'est le drame de la jalousie. Revenu d'un combat, Otello retrouve son épouse avec joie. Mais les insinuations de Iago lui font soupçonner une idylle entre sa belle Desdemona et le capitaine Cassio. Vocalement parlant, j'ai trouvé tout le monde en demi teinte, Iago assez bon sur son Anti-Credo, Otello parfois faiblard (et toussant, ceci peut expliquer cela) et Desdemona... sans plus. Très chouette cependant dans son Ave Maria.Coté décor, rien de très fou. Le jeu sur les voiles et les images météorologiques plutôt sympa. Par contre les miroirs brisés, les bureaux gigantesques, le feu de joie et les écrans blancs... Bof, bof. Sans parler de la vivacité inexistante des personnages. Peu de déplacements. Tous figés : pas terrible.