Genre: drame
durée: 2h10
année: 1990
L'histoire: Todd Anderson, un garçon timide, est envoyé dans l'Académie de Welton, réputée pour être l'une des plus austères des Etats-Unis. C'est dans cette université qu'il fait la rencontre de Monsieur Keating, un professeur qui va l'encourager à refuser l'ordre établi.
La critique d'Alice In Oliver:
C'est avec le Cercle des Poètes Disparus que Peter Weir connaîtra enfin la gloire et la reconnaissance, ainsi qu'un succès à la fois public et critique.
D'ailleurs, ce long-métrage remportera l’Oscar du meilleur scénario et le César du meilleur film étranger en 1990.
Attention, SPOILERS !
Todd Anderson, un étudiant, est admis dans la prestigieuse université de Welton aux Etats-Unis, réputée pour sa sévérité et son extrême rigueur.
Une fois sur place, le jeune garçon sympathise avec d'autres camarades. Toutefois, Todd va bientôt être bouleversé par une rencontre inattendue, celle de Mr Keating, un professeur de littérature qui lui enseigne la poèsie.
Le professeur a recours à des méthodes novatrices et en totale contradiction avec les valeurs de l'Académie de Welton.
Ce professeur va profondément marquer les convictions de l'ensemble des étudiants, plus particulièrement, Todd Anderson et Neil Perry.
Le film de Peter Weir prend alors une tournure complexe à travers différents enjeux, et tourne essentiellement autour de ces deux étudiants.
Todd est un garçon complexé, timide mais au potentiel énorme. Potentiel qui sera révélé par le professeur Keating lors d'une incroyable séance de poèsie improvisée. On devine également un jeune homme en froid avec ses parents.
Et puis, il y a Neil Perry, un garçon talentueux passionné de théâtre, mais opposé aux décisions de son père, qui a déjà décidé de sa future carrière.
Evidemment, Neil sera marqué lui aussi par l'enseignement de Keating. C'est lui qui va créer le Cercle des Poètes Disparus.
A travers ce petit groupe, en contradiction (encore une fois) avec les valeurs de Welton, le jeune homme parle de poèsie, de liberté, d'amitié, d'amour et surtout, de la vie. Neil est un personnage complexe, trahi par ses propres convictions et les espoirs de son père.
En un sens, le destin de ce jeune homme est une véritable tragédie shakespearienne, qui aura bien des conséquences sur les suites de l'histoire.
Je n'en dis pas plus...
A travers le portrait de quelques étudiants, Peter Weir dénonce un régime austère, typiquement WASP, et persuadé de ses grandes valeurs morales (à savoir le travail, la rigueur et la discipline) confrontées ici à un désir total de liberté.
Carpe Diem... Profite du jour présent... Telle est la morale du Cercle des Poètes Disparus, un superbe film porté par d'immenses acteurs: Robin Williams, Ethan Hawke, Robert Sean Leonard et Kurtwood Smith.
Note: 17.5/20