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C'est fou ce qu'on trouve quand on se promène sur son ancien blog, la suite.

Publié le 15 juillet 2011 par Valwen

Miauw les gens =(

Aujourd'hui j'ai fait la liste de tout ce qu'on m'a balancé... Ben si tout est vrai, je ferai bien d'avoir honte parce que c'était pas brillant, pas du tout, du tout, du tout. Entre la connasse, la débile profonde qui ferait bien d'être soignée, la bordélique, la petasse, l'impatiente, la capricieuse, la violente, la pauvre conne, la gamine qui sait juste jouer avec ses poupées et j'oublie le reste, je ne sais franchement plus où je me situe. C'est toujours sympa en une seule journée. Encore heureux qu'elle ne dure que 24 heures... je deviendrais folle autrement. Si je ne le suis pas déja x)

Sinon j'ai retrouvé un texte écrit il y trois ans. Avouons que le contexte y est mais c'est juste parce que je réalise que j'écrivais pas si mal que ça aussi. Ca me manque d'un certain côté.J'aimerais que certaines choses soient immuables, figées. Qu'on puisse les toucher du bout des doigts au moment où elles s'éloignent jusqu'au moment où l'on est prêt à les voir s'en aller. Le temps est une chose cruelle, subite et indomptée. 

La dernière plume blanche vient de se détacher de mes ailes. Telles des roses, elles ont fanées et leurs pétales sont tombés l'un après les autres. Et je tombe, je chute dans une crevasse noire dont il n'y a pas de fond. Rien ne me rattache au sol et certainement plus celui qui m'avait donné cette auréole. Elle, il y a un petit temps que je l'ai déchirée, piétinée, haïe, pleurée et jetée au loin. J'étais un ange parmi les gens. J'étais à toi alors qu'il y en avait tant d'autres. J'aimerais à nouveau virevolter en ta compagnie mais il n'y a plus que mes rêves pour exaucer cet irréalisable projet, nous l'avons toujours su et toujours ignoré. Mais aujourd'hui, même si tu viens parfois me hanter, je ne suis plus ton ange. Je n'ai jamais été un ange et je ne le serai jamais. Peut-être celui qui annonce le malheur, un ange brisé mais pas telle que tu me voyais. Ma vie est comparable à un jeu d'échec ou le roi n'a plus qu'un coup à jouer et peut importe la case choisie, il sera en échec. Les erreurs, les accidents m'ont menés à cette case et finalement c'était un piège puisque le sol s'est dérobé sous mes pieds. Tu m'as sauvé à temps avec cette paire d'aile mais elle était trop bon marché. Ca n'aura pas toujours tenu. J'ai vainement essayé de rattraper toutes ces plumes qui tombaient, s'éloignaient de moi. Aujourd'hui, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de tomber dans l'obscurité. En attendant que quelqu'un allume une lumière, une autre auréole pour m'éclairer.

Et dire que je n'ai pas le droit d'être d'humeur morose. Qu'est-ce que j'aime me plaindre sur ce blog. J'adore critiquer les gens. Roh et pour me faire plaisir et rappeler une magnifique citation que je n'ai pas sortie depuis de très longs mois : LES GENS SONT CONS. Faudra que je vire cet article avant qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. En attendant, ça fait du bien =D 


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