Covert Affairs // Saison 2. Episode 6. The Outsiders.
Ce que j'aime par dessus tout avec Covert Affairs, c'est passer un bon moment. Malheureusement, cela n'arrive pas vraiment tous les jours. Je dirais même, loin de là. C'est dommage car c'est une
série qui a du potentiel mais oublie presque qu'elle se doit de divertir son public. Voilà pourquoi la plupart des épisodes lorgnent sur le côté bas de gamme. Ce nouvel épisode, malgré son côté
série B pestilentiel (merci les fonds verts et Peter Stormare), était plutôt divertissant. Alors le début ne présageait rien de bon. Entre une Jaimie Alexander sur le terrain qui sert de potiche
(mais le coup du "je ne casse la pipe sur un caillou", c'était hilarant donc je lui en veut pas, mais qu'elle reste loin de la série, ça vaut mieux) et une Piper Perabo qui prouve une nouvelle
fois son talent inné pour parler russe. Moi je ne pouvais qu'aimer.
L'intrigue est simpliste, les deux agents sont envoyées au Belarus pour retrouver l'origine d'un trafic d'argent via la frontière. Elles vont tomber sur des méchants, dont le leader est joué par
Peter Stormare (tout le monde se souvient de Abruzzi dans Prison Break), qui vont les kidnappées et demander une rançon de 6 millions de dollars au gouvernement américain. J'adore comment un
agent du gouvernement va proposer de payer tout de suite. C'est amusant de voir que le gouvernement américain est prêt à payer comme ça, utiliser l'argent du contribuable sans regarder. Sympa
pour les impôts que paye les petits américains qui ont du mal ces derniers temps. Bref, c'était un peu le côté grand coeur que je voulais faire ressortir.
Au final, l'épisode était plutôt pas mal. La petite partie avec le passeport d'Annie et sa soeur était vite faite sympathique donc pas de soucis (surtout que pour une fois, elle sert enfin à
quelque chose et c'est pas à rien faire). Bref un épisode où il ne se passe pas grand chose mais il y a de l'action et suffisamment de bons moments pour en regarder le meilleur. La déception
aurait été plus grand si le kitsch n'était pas là. Que ferait Piper Perabo sans ses magnifiques fond verts (et encore pire, le zoom avec les jumelles et la sorte de maquette en carton d'un
village désert).
Note : 6/10. En bref, un épisode amusant et divertissant.