Camping 2 // De Fabien Onteniente. Avec Franck Dubosc, Richard Anconina et Mathilde Seigner.
Un jour en France on fera des bonnes comédies, un jour. En fait, j'avais vu le premier volet au cinéma, il y a de ça quelques années maintenant. Je l'avais trouvé un peu drôle car même si c'était
du beauf en puissance, finalement, le tout prêtait à sourire. C'était donc pour moi l'heure de voir le second volet, avec extrêmement de retard, mais également celui de ne pas voir les mauvaises
critiques. Au final, je suis face à un film plein de paresse qui oublie vraiment de faire rire et plonge son histoire principale dans un ridicule sans nom. Les ajouts casting comme Richard
Anconina, c'est juste des trucs a éviter, plus jamais ça, j'ai failli faire une attaque. Franck Dubosc est pas drôle. Il se tente au registre dramatique et c'est aussi simplet qu'un Flambi
périmé.
Arcachon. Mois d’août. Jean-Pierre Savelli, employé aux Mutuelles d’Assurances de Clermont-Ferrand, apprend que Valérie, sa fiancée, veut faire un break. Pour se ressourcer et retrouver calme
et sérénité, il décide de changer de destination de vacances... Il atterrit au Camping des Flots Bleus et tombe sur Patrick Chirac et sa bande de campeurs irréductibles. Les vacances peuvent
commencer ! Apéro !
Le temps du Benco et des moule bites est révolu et grandement. Ce second volet lorgne sur l'humour pâteux. Il y a quelques bonnes répliques mais ça s'arrête là. C'est bien dommage. Faire une
sorte de copier coller sans originalité du premier volet, c'est un syndrome qui frappe le cinéma des suites depuis quelques années maintenant. Il faudrait enrayer le coche mais comment ? Telle
est la question. Camping 2 se dévorerait plus facilement si on avait pas une bonne diarrhée à la fin. Les blagues sont éculées, le coup des nudistes était écoeurant, sans parler des musiques
(certes propre au camping) qui m'ont rappelés que j'ai eu une jeunesse et une adolescence.
Dans le genre film feignant, je demande Camping 2. Alors que le premier avait le mérite de tenter l'humour beauf avec une sorte de petite folie douce, au final, le film tombe ici dans le
grotesque, la suite de trop. Onteniente n'est pas à son coup d'essai, après avoir faire le plutôt mauvais Jet Set, il avait réussi à faire pire avec sa suite. Alors que Gérard Lanvin avait un
potentiel comique, Richard Anconina est un haricot sec qui manque totalement d'envie. On le sent pas intéressé, il chante comme un pied (attention, il va pleuvoir). Au final, Camping 2 est là
pour vendre des tickets aux gens qui ont vus le premier volet.
Note : 1/10. En bref, une comédie feignante qui oublie ce que c'est que de faire rire.