voici un article du site drzzz.
avis aux lecteurs de Balourdises:
si cet article est intéressant, il n'en est pas moins assez partial, car les français, ne l'oublions pas, n'étaient pas davantage à la "fête" sous le joug des monarques que sous la férule républicaine.
Jeudi 14 juillet 2011
Mon petit 14 Juillet à moi – Michel Garroté
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-Or donc, la France officielle célèbre, aujourd’hui, jeudi 14 juillet 2011, sa fête dite « nationale ». Sur le principe même d’une fête nationale, je suis – évidemment – très enthousiaste. Cependant, en l’espèce, je suis quelque peu embarrassé, par le fait, que cette célébration patriotique, est, fortement liée, à une révolution, dite « française », mais qui fut – aussi – une révolution terriblement sanglante et profondément anti-chrétienne. Du reste, en 2011, les Juifs non plus, ne sont à la fête, la France ayant choisi de les lâcher, pour se tourner vers l’électorat musulman.
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Je suis également quelque peu embarrassé, par l’énorme fossé, entre d’une part, le faste de cette fête ; et d’autre part, la situation économique et sociale de la France. Non pas qu’en période de crise, il ne faille rien célébrer. Mais un peu plus de sobriété eut été salutaire. Je ne suivrai donc ni l’onéreux défilé sur les Champs Elysée, ni les discours flamboyants.
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Car au-delà de cette fête, la France est en période de pré-campagne présidentielle et en période de primaires au parti socialiste. Les bouchons de Champagne et les confettis de la fête nationale se télescopent ainsi avec des bombes puantes, des peaux de banane, des chausse-trappes, des crocs en jambe et des coups bas. Or, j’ai horreur du mélange des genres.
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Et puis, je trouve assez pathétique, qu’un pays se la joue patriote, un ‘14 Juillet’, alors que par ailleurs, il est en voie d’islamisation, sous l’effet, d’une ruineuse migration mahométane de peuplement, non dépourvue d’arrogance coloniale ; et non dépourvue de désir de revanche et de vengeance.
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A propos de fête nationale, un auteur bien inspiré rappelle que le 14 juillet 1789 à Paris (texte adapté ; cf. lien vers texte original en bas de page), une bande à la recherche de fusils et de munitions, bande entrée (dans la Bastille) par la porte ouverte par le gouverneur de Launay (il sera assassiné), cette bande trouve sept prisonniers qui sont libérés : quatre faussaires, un libertin et deux fous.
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C'est une révolution profondément anti-chrétienne qui commence : la dîme, qui permettait à l'Eglise d’assurer sa mission sociale dans les écoles et les hôpitaux, est supprimée ; l'Assemblée suspend autoritairement le recrutement monastique ; les biens ecclésiastiques sont saisis. Les vœux monastiques sont interdits et les ordres contemplatifs supprimés.
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L'Assemblée constituante décide que ses décrets seront dorénavant lus en chaire par les curés ; les biens de l'Eglise, déclarés biens nationaux, sont mis en vente ; la Constitution civile du clergé est adoptée: les curés et les évêques sont "élus". Si le clergé veut rester fidèle au Pape et ne pas faire schisme, il est condamné à mort (ainsi que ceux qui les cachent ou fréquentent leurs sacrements).
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Sur 130 évêques, 4 seulement acceptent la Constitution civile du clergé. 100’000 prêtres, sur 130’000, l'ont refusée ; 4000 quitteront le sacerdoce. Un décret de "la Législative" ordonne la déportation des prêtres réfractaires ; en un seul jour, 114 prêtres furent assassinés, rien qu’au couvent des Carmes à Paris.
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Il y a donc le 14 juillet. Mais il y a – aussi – la libération fiscale, le 22 juillet, nous informe ‘Contribuables associés’ (texte adapté ; cf. lien vers texte original en bas de page) : en 2011, c’est à partir du 22 juillet que les Français cesseront de travailler pour le seul profit de la sphère publique et pourront enfin bénéficier des fruits de leur labeur.
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Entre 1999 et 2009, ce jour avait oscillé entre le 10 et le 17 juillet. C’était déjà accablant pour le contribuable. Cette année 2011, c’est le 22 juillet. Cette fois, l’État nous a ponctionné 202 jours sur 365 (les Françaises et les Français travaillent donc 55% de l’année pour l’appareil de l’Etat. Chez moi, cela s’appelle du communisme).
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Concernant l’immigration, il y a un fossé entre les militants UMP et la direction (texte adapté ; cf. lien vers texte original en bas de page). La convention de l’UMP pour l’immigration s’est déroulée dans une ambiance explosive. Les militants présents ont copieusement hué tous les partisans du politiquement correct. Le 7 juillet, le parti présidentiel organisait, sous la houlette du patron de l’UMP, sa première convention thématique sur ‘les défis de l’immigration’.
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La salle est comble, ça commence. Allegro ma non troppo, un représentant de la Sofres rappelle d’abord quelques chiffres : si, à la question ‘Y a-t-il trop d‘immigrés en France ?’, 97% des sondés proches du Front National répondent oui, c’est aussi le cas de 66% des partisans de l’UMP. Un ange passe. Plusieurs orateurs, dépités, prennent soudain conscience de l’inquiétante proximité de leur base électorale avec la droite qui monte, qui monte tandis que l’état-major UMP en est encore à pousser des cris de vierge effarouchée si un rapprochement avec le Front National (ndmg - que celui-ci refuse d’ailleurs) est évoqué du bout des lèvres.
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Patrick Gaubert, président du Haut conseil à l’intégration, lui, se déclare ‘hostile à toute statistique ethnique’. Copieuses huées de la salle. Une membre de la Licra (ndmg - qu’est-ce qu’elle fiche là ?) souhaite ‘que les immigrés hors UE puissent participer à toutes les élections, favorisant ainsi leur intégration’. Huées mugissantes.
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Jérôme Martinez, de la Cimade (ndmg - mouvement « chrétien » gauchiste, hamasophile et israélophobe que je verrais plutôt à un rassemblement du PS), déclare benoîtement (ndmg - encore que Benoît XVI ne soit pas vraiment tendance Cimade…) que les régularisations d’immigrés devaient être aussi bien collectives qu’individuelles et – cramponnez-vous – ‘qu’il n’y avait aucun lien entre immigration et insécurité’.
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La salle fulmine, on entend des cris – « Menteur ! Mensonges ! Qu’on le pende ! » – et Copé doit prendre le micro pour calmer des militants remontés comme des pendules. Jean-François Copé, manifestement très inquiet du fossé séparant les militants de l’UMP de ses dirigeants, clôt en hâte la séance avant de fuir loin de ses troupes : « Il est 13 heures, il faut rendre la salle, nous avons débattu, merci à tous, je vous donne rendez-vous à la rentrée pour une autre convention, bonnes vacances d’ici là ».
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Dans le même genre, sachez qu’outre le 14 Juillet, il y aura le 24 août avec une « Grande soirée municipale à l'occasion du ramadan » à Paris. En effet, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë organise mercredi 24 août 2011, dans les salons de l'Hôtel de Ville, 5 rue Lobau, dans le 4e arrondissement, à partir de 20h00, une grande soirée à l'occasion de la fin du Ramadan (j’ignorais qu’il y avait un Ramadan cet été).
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Bertrand Delanoë souhaite que cette manifestation soit ouverte aux agents municipaux et départementaux désirant s'y rendre. Ce genre de soirée est-il prévu pour le Yom Kippour et pour le Dimanche de Pâques ?
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Toujours dans le même genre, l’association SOS Racisme (dont je pensais qu’elle était morte depuis longtemps) reçoit 230’000 euros de subventions. En 2009, SOS Racisme a déjà reçu la somme astronomique de 579’000 euros de subventions publiques pour seulement 18’669 euros de cotisations de ses membres.
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SOS Racisme, dont le seul fond de commerce est, soi-disant, la lutte (à géométrie variable) contre le racisme, vit donc, grâce aux subventions des contribuables français, qui n’en ont rien à cirer, de cette association, pas plus que de la Halde et de la Licra d’ailleurs (les contribuables préféreraient, si on daignait les consulter, financer la LDJ et l’AGRIF).
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En résumé et pour conclure, je note que la France célèbre la Nation ou ce qu’il en reste en ce 14 juillet. La France célébrera la libération (fiscale) le 22 juillet. Et, si je suis bien informé, la France célébrera la fin du Ramadan le 24 août. En septembre, la France célèbrera, peut-être, le (la) candidat (e) socialiste aux présidentielles de l’année prochaine. Puis la France célébrera la naissance d’un nouveau petit Sarkozy conçu par l’actuel président avec Carla Bruni (que je sache). Sans doute y aura-t-il quelques grèves par-ci et quelques manifs par-là avant Noël.
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Je m’abstiens de spéculer au-delà du 31 décembre prochain. Car avec Sarkozy, Aubry et Joly sous les feux de la rampe, toute spéculation pour 2012 serait totalement ridicule. On ne spécule pas sur des nuls.
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Michel Garroté
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http://paroisse-tossiat.over-blog.fr/article-le-14-juillet-78898505.html
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http://www.contribuables.org/publications/mini-brochures/22-juillet-2011-jour-de-liberation-fiscale/
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