Repas confessionnels : pas d’obligation de servir
A l’origine sans doute de la première circulaire sur la restauration collective, ce recours d’une famille, pour discrimination, parce qu’on refusait de servir de la viande halal dans une cantine de Marseille, alors que l’on y mangeait du poisson chaque vendredi selon la tradition catholique. Un recours rejeté par la justice administrative, qui n’a vu dans cette situation aucune atteinte aux droits fondamentaux.
Dès lors, dans la première circulaire, Claude Guéant rappelle que : « Des demandes particulières, fondées sur des motifs religieux, ne peuvent justifier une adaptation du service public ». Ce d’autant plus que la cantine n’est en rien obligatoire pour les familles. Les collectivités locales «disposent d'une grande liberté dans l'établissement des menus, et le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers, ni une obligation pour les collectivités». Bref, on s’en tient au substitut au porc et au menu maigre du vendredi, qui assure le respect des principales recommandations des 3 cultes majeurs en France.