Pampelune : juan mora en enfer….el juli au paradis

Disons le tout net : Dans ma carrière d’aficionado, j’ai vu cet après-midi une des plus grandes faenas qu’ il m’est été donné de voir, mais ce n'est un avis perso : El Juli face à son 5ème Nuñez del Cuvillo : Un toro qui avait poussé sous des piques bien placées et dosées sur les ordres du maestro, un toro qui avait des cornes impressionnantes tant par leur dimension que par les pointes, comme on n’en voit qu’ à Pampelune (ou Bilbao), bien plus que certaines plazas qui ont pourtant une réputation torista bien ancrée.

Le récital : Doblones, derechazos, naturelles, circulaires inversées, trincheras, molinetes; avec des cites à distance et une estocade efficace (bien qu'un peu basse) ! Et nouvelle sortie, 2 jours après la 1ère par la Porte des Encierros.

Il faut dire qu’ il avait eu la chance de tomber – encore – sur le toro de l’ après-midi. Mais, comme disait un homme d’affaires célèbre, le manque de chance est une faute professionnelle !

Par contre à son 1er toro, rien, du à la faiblesse de l’animal qui, effondré, a du être puntillé sur place.

Mora, déjà décidé à son 1er, très faible aussi, se fit prendre à la cape, par son dangereux 2ème. Cornada  , réparation de fortune dans le callejon et retour en boitant. Et repris encore, cette fois sans trop de mal. Quelques séries superbes de classe torera et Mora se fait reprendre sérieusement. Emmené grimaçant de douleur par sa cuadrilla, direction l’ hôpital.

Et le 3ème homme, Castella, eh bien disons pour lui le purgatoire : Après un 1er toro encore très faible et sans aucun jus, un 2ème qui ne donnait pas beaucoup. Mal loti au sorteo, mais après la démonstration du Juli !….

LES VIDEOS D’ EL JULI, DE MORA AVEC LES CORNADAS,  EN LIGNE ICI DANS LES PROCHAINS JOURS…..(Les photos ci-dessus en sont extraites, ce qui explique la qualité médiocre!!!!!). Mais un certain délai, la Sanfermin est terminé, fatigante, et Mont de Marsan arrive dans la foulée…..avec encore demain EL Juli qui donnera l’alternative à notre cher Thomas Dufau. Ouf ! et suerte a todos