Cette publication est un extrait de mes échanges avec des libertariens du blog "Le Québécois Libre" et du texte "Bouchons de circulation, ponts fermés, etc.: Et si les routes étaient privées?". Voici ma première réplique :
En bon marxiste (en opposition au communistes), je ne suis pas contre la privatisation du réseau routier. Je suis en faveur de toute privatisation d'ailleurs. Mais cela DOIT aller de pair avec une juste répartition du capital social. Si les habitants d'un quartier ne veulent pas investir dans leur réseau routier, il n'en tient qu'à eux. Mais encore faut-il qu'ils en aient le choix!
Il est facile d'imaginer dans la structure que vous proposez qu'il y aura des quartiers "démunis", avec des chemin en gravelle, alors que les quartier plus riches auront de jolies dalles de béton, avec fontaines et toutes les splendeurs imaginables. Pourquoi certains individus habitant "dans les mauvais quartiers" n'auraient pas le droit de passer sur des viaducs sécuritaires?
Il est évident que la privatisation totale de l'économie ne peut être séparée d'une démocratisation de celle-ci, c'est-à-dire d'une juste répartition du capital social.
Rédigé par : André Franc-Shi | 12 juillet 2011 à 07h38
"Les étatistes ne sont pas contre la privatisation d'un système routier pour les points que vous avez soulevez (qui sont beacoup trop recherchés et logiques pour des argument étatistes), mais seulement parce que, selon eux les routes c'est trop important pour être dans les mains des méchants capitalistes."
On s'entend que c'est un point de vue idiot. Et contradictoire, comme d'habitude chez les étatistes qui lamentent les calamités issues de la gestion étatique pour immédiatement réclamer davantage de gestion étatique, comme si le problème pouvait être sa propre solution, et quitte a s'enfarger dans des sophismes ahurissants de bêtise. Mais les étatistes se foutent d'avoir l'air stupide, en autant qu'il réussissent a terroriser tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. C'est un phénomène de meute.
Par contre on ne peut pas concevoir la gouvernance d'un système de routes privées de la même façon que celle d'une chaine de Couche-Tard, c'est tout de que je voulais dire.
@André Franc-Shi:
"Il est évident que la privatisation totale de l'économie ne peut être séparée d'une démocratisation de celle-ci, c'est-à-dire d'une juste répartition du capital social."
Quand vous écrivez des phrases qui ne veulent rien dire, ou qui sont même des contradictions dans leurs termes, ce serait gentil de faire au moins l'effort de définir vos concepts.
Donc S.V.P. définissez "démocratisation". Puis définissez "capital social", et expliquez en quoi ce capital social différerait a ce point du capital financier que sa privatisation pourrait NE PAS entraîner automatiquement sa démocratisation.
Question de rattrapage: en supposant que ce soit tout de même le cas, fournissez UN exemple de mécanisme visant a forcer ce que vous avez défini plus haut sous le terme "démocratisation", et qui ne constituerait pas en-soi un processus coercitif et donc, anti-démocratique.
Vous avez 2,000 pages au maximum (ca devrait suffire pour noyer le poisson).
Rédigé par : Pierre-Yves | 12 juillet 2011 à 09h15
"Question de rattrapage: en supposant que ce soit tout de même le cas, fournissez UN exemple de mécanisme visant a forcer ce que vous avez défini plus haut sous le terme "démocratisation", et qui ne constituerait pas en-soi un processus coercitif et donc, anti-démocratique."
Si je comprend bien, vous ne percevez pas la démocratie comme un système coercitif? Pour moi, il l'est pas à peu près. C'est la volonté de la majorité d'imposer son contrôle (souvent de manière coercitive) sur la minorité...
Rédigé par : Steven | 12 juillet 2011 à 12h13
Il me ferait plaisir d'élaborer ici de nouveau les concepts libéral-égalitaristes, toutefois, les dernières fois que j'ai tenté de publier un commentaire un sois peu élaboré sur ce forum, ils furent effacés par LE (ou les) administrateurs de ce blog. Je ne me ferai pas encore avoir à écrire ces 2,000 pages... ;o)
Rédigé par : André Franc-Shi | 12 juillet 2011 à 17h09
Rédigé par : Marianne | 12 juillet 2011 à 17h52
À quel contexte historique, CONCRÈTEMENT, faites-vous référence au juste?
Si vous confondez le libéral-égalitarisme au communisme, c'est que vous n'y connaissez strictement RIEN aux mouvements révolutionnaires! Ce serait comme confondre les anarchistes aux staliniens!
Rédigé par : André Franc-Shi | 12 juillet 2011 à 18h15
Et les sceptiques seront confondus-dus-dus-dus !
« Il y a possibilité que TOUS les êtres humains puissent s'épanouir librement, vous savez? Cela se fait par la démocratisation du capital social que j'ai souligné plus haut. Le capital social est l'ensemble de la richesse formée par la société humaine, par chaque terrien. Et sa démocratisation est sa juste répartition et le fait de laisser libre arbitre à CHAQUE individu d'investir librement dans le projet qu'il souhaite. »
Oh, quelle magnifique envolée ! Voilà assez d'air chaud pour gonfler une douzaine de mongolfières !
Rédigé par : B. Vallée | 12 juillet 2011 à 19h41
Rédigé par : André Franc-Shi | 12 juillet 2011 à 20h09
Tiens, si, "capital social", cela me fait penser au slogan "Capital soleil", créé il y a quelques années par des communicateurs inspirés à partir de notions dermatologiques approcimatives et utilisé ensuite ad nauseam dans le marketing des crèmes solaires. C'est à peu près aussi sérieux que "capital social". Et encore, ceux qui entendaient ce discours avaient au moins la liberté d'acheter ou de ne pas acheter la crème solaire.
Pour mémoire, le mot important dans la phrase précédente est "liberté".
Rédigé par : Marianne | 12 juillet 2011 à 20h12
''À quel contexte historique, CONCRÈTEMENT, faites-vous référence au juste?''
... devine...
Rédigé par : H. Bernard | 13 juillet 2011 à 09h39
On est en accord sur le fait que la démocratie représentative est coercitive. Cependant, ma position est que toute forme de démocratie est coercitive. La nature même de la démocratie est "la loi de la majorité". La majorité peut faire ce qu'elle veut avec la minorité.
J'aimerais que vous définissiez Capital social. Je sais ce qu'est le capital technique, le capital humain et le capital financier. Cependant, je ne sais pas ce qu'est le capital social et j'ai de la difficulté à m'imaginer ce que c'est. J'entend souvent le terme mais personne ne le définit jamais.
De plus, je vois mal comment on peut attribuer toute forme de capital de façon démocratique. Dans un système de libre-marché, ce sont les consommateurs, qui par leurs achats, décident qu'elles entreprises prospéreront et détiendront donc une part plus importante de capital. Encore dans ce système, les entreprises possédant le plus de capital seront celles ayant réussi à offrir les biens et services les plus en demande par la population au meilleur prix. Dans notre exemple de routes, les entreprises permettant aux personnes se déplaçant d'arriver le plus vite du point A au point B et au moindre coût possible seront celles qui prospéreront le plus et finiront par avoir le plus de capital. Si à un certain point elles ne désservent plus bien la population, elles commenceront à perdre du capital car les entreprises désservant mieux la population seront en mesures de se l'approprier.
Rédigé par : Steven | 13 juillet 2011 à 12h06
@Steven : Encore une fois, vous me servez une opportunité en OR d’expliquer nos concepts. Si je me rappel bien, c’est justement vous qui aviez alimenté la conversation de la dernière fois, avant que je ne sois censuré... (Désolé d’insister, je l’ai encore de travers....).Vous qui devez bien connaître Adamn Smith et Ricardo, j’espère que vous saurez souligner les similitudes qui nous unissent. Nous sommes les défendeurs assidus du libre marcher, le marcher où TOUS les humains seront libres.
Vous dites : “ma position est que toute forme de démocratie est coercitive”
La démocratie, par définition (Demos cratos), c’est la gestion (ou l’administration) par le peuple. En ce sens, je suis d’accord avec vous que la démocratie représentative parlementaire est coercitive et anti-démocratique, car elle exclu une partie des citoyens du très peu de décisions auxquels ils ont droit. Mais il ne faut pas associer la démocratie ni aux élections, ni au parlementarisme, ni même à la représentativité. La démocratie est un concept à part entière.
D’une certaine façon, le marché que l’on connaît aujourd’hu est démocratique, car tous les êtres humains y participent. MAIS, ils ne peuvent y participer équitablement si l’on se fie qu’aux conditions économiques. De plus, le marché du travail assujetti l’humain, le force à se vendre au plus offrant. Si le marché est “démocratique”, le marché du travail est tout le contraire : c’est de la prostitution sociale où nous tous, prostitués, entrons en compétitions les uns contre les autres, et par le fait même, réduisant sans cesse nos conditions de vie (à l’échelle planétaire, le processus est effarent!).
La meilleur définition du capital social est probablement celle écrite par Karl Marx dans son oeuvre Le Capital. Mais dans mes mots, le capital, c’est le surplus qui n’est pas nécessaire pour maintenir la production; et le Capital Social, c’est l’ensemble du capital de l’humanité. Il faut savoir que ce concept est très vaste : le savoir, la connaissance humaine fait partie intégrante du capital social. Par exemple, sans les formules mathématiques de Pythagore, il aurait été impossible même pour Bill Gates, d’inventer windows! Mais Bill Gates a eu besoins du savoir de l’informatique, du moulage de plastique et de métaux, de l'alphabet grecque et des chiffres arabes pour codifier son programme. Mais si Bill Gates avait eu à payer les droits d’auteurs aux descendants de ces inventions, son programme Windows aurait été INVENDABLE! Cela n’est qu’un exemple, je tiens à le souligner. Une question qui va dans ce sens : comment faites-vous pour rémunérer le travail domestique d’un conjoint ou l’éducation des enfants à la maison? Ou même le bénévolat ou le travail communautaire? Il y a une panoplie de travaux qui ne sont pas du tout rémunérés et qui sont pourtant indispensables.
Maintenant, vous dites “je vois mal comment on peut attribuer toute forme de capital de façon démocratique”. Et si on prenait le PIB et qu’on le divisait équitablement entre chaque individus afin qu’ils l’investissent comme bon leur semble? Si on faisait ainsi au Canada, on pourrait déjà offrir plus de 3000$ par mois à CHAQUE individus, femmes, hommes, enfants, vieillards, handicapés.... Si une telle révolution se produit sur la planète (qu’on prend le PIB mondial, divisé par le nombre de terriens), on pourrait déjà offrir plus de 950$ par mois à TOUS les terriens! Notre richesse et notre prospérité (en occident) a dépendu et dépends toujours de la soumission économique des autres peuples, pourtant, une grande partie des populations productrices de richesse vit avec moins de 30$ par mois, alors qu’ils ont légitimement droit à 950$.
NOUS SOMMES LES VRAIS DÉFENSEURS DU LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE !
La révolution libérale-égalitariste balayera TOUS les pouvoirs économiques des États. L’État ne servira qu’à faire des lois (par exemple, le niveau admissible de plomb dans la peinture), mais n’aura AUCUN pouvoir de dépenser (pas de taxes, pas d’impôts, pas de redevances, NIET).
Dans un système libéral-égalitariste, chaque individu se verra attribué le même pourvoir économique, une portion pour l’investissement personnel (admettons 80%), une portion pour l’investissement démocratique (admettons 20%). L’investissement personnel sert à faire des achats personnels, de type marchandise (dans un marché libre, le consommateur reste maître de sa consommation; d’une certaine façon, un achat équivaut à un vote). La portion investissement démocratique sert à remplacer la forme d’État passéiste que nous connaissons aujourd’hui. Le citoyen est libre d’investir cette portion dans le projet qu’il souhaite : une coopérative, une entreprise privée, l’exploration spatiale, le reboisement, la défense nationale, le réseau de santé et d’éducation ou pourquoi pas réparer les routes? (En référence à ce billet). Ainsi, l’économie est démocratisé à son fin de cycle, mais également à son origine.
Il n’y a pas plus pure démocratie. Oubliez la démocratie proportionnelle ou la démocratie participative, vous avez la fusion parfaire entre les deux. Aucune minorité mise de côté, aucun mécanisme de “démocratie à deux vitesses”.Maintenant, je penses que c’est assez. C’est encore très loins des 20 000 pages, mais on tape au moins les 4000 mots... :op
J’attends assurément vos critiques, si vous désirez poursuivre cet échange...
Rédigé par : André Franc-Shi. | 13 juillet 2011 à 16h22
Pourquoi? Parce que nous ne sommes pas des abeilles et autant dire que si on me donne le même salaire que mon voisin, je vais probablement avoir aucun incitatif pour vouloir me dépasser de faire des études ou de partir ma propre entreprise qui comporte une certaine dose de risques.
Or, sans réel motivation de vouloir améliorer son sort et d'entreprendre, Bill Gates n'aurait jamais conçu un système d'exploitation graphique pour rendre le PC accessible aux gens n'ayant pas de grosses connaissances en informatique.
Plutôt Bill Gates aurait dit, qu'est-ce que cela donne de vouloir faire quelque chose oû il y a moindrement de risque de pas réussir, si j'ai la même chose que mon voisin.
Par contre si vous voulez parler des théories originales du crédit social (à ne pas confondre avec les partis politiques du même nom qui se sont éloignés de ces théories assez rapidement), autant dire que cette théorie ressemble davantage à de la fraude légalisée. Pourquoi? Parce que justement pour mettre un tel système en oeuvre, faut imprimer de l'argent tout en augmentant considérablement le pouvoir de la banque d'état. Or, le Zimbabwe me vient en tête avec une telle situation.
Rédigé par : Mathieu NV | 13 juillet 2011 à 21h14
2- Il en va de même pour votre concept de démocratie : vous devez savoir que quand on plaide pour la fin de l'interventionnisme gouvernemental, en général on peut se montrer dubitatif devant le système qui permet de légitimer ledit gouvernement, quel qu'il soit.
3- Vous oubliez totalement le concept de propriété individuelle : comment pouvez-vous parler de liberté économique alors que vous refusez aux gens la propriété du fruit de leurs efforts légitiment gagné soit par leur travail, soit par les revenus d'une entreprise qui leur appartient, soit par l'intérêt de ce qu'ils ont épargné? Vous plaidez pour une redistribution, c'est à dire pour le vol organisé d'une partie de la population en faveur du reste de la population moins nantie au nom de principes humainitaires, et c'est là que le bas blesse : dans votre conception du monde, il est légitime de faire ce pilliage redistributif, alors que dans la conception libertarienne des choses, le fait de prendre 1$ des 100 000$ de Pierre pour le donner à Paul qui n'en a que 1000$ est TOTALEMENT illégitime peu importe la raison : les 100 000$ de Pierre, s'il ne les as pas volé, sont à lui et il est immoral de lui voler, même si Paul crève de faim. Cependant, rien ne devrait empêcher Pierre, seulement et seulement s'il le désire, de se départir volontairement de 50$ en faisant un chèque à Paul pour que ce dernier se paye une épicerie pour une semaine, par exemple.
Votre système, M. André, n'a rien de libéral : il repose sur l'écrasement de certains individus au détriment de d'autre. Le système défendu ici défend la liberté des gens d'user de leurs forces et de leurs talents librement et sans contraintes. Naturellement, vous allez probablement me sortir le baratin habituel sur l'inégalité des chances, mais que voulez-vous, la vie crée les humains inégalement de façon naturelle. Qui plus est, les générateurs d'inégalités sont bien souvent ceux qui prétendent vouloir les éliminer. Tiens, n'avez-vous pas pensé que justement, en limitant le droit des « plus riches » à conserver ce qui leur appartient de façon légitime, vous les rendez inégaux par rapport à ceux vers qui vous aller redistribuer les richesses? À moins qu'en plus de vouloir voler les plus riches en faveur des plus pauvres, vous nous annoncez en plus que vous voulez contrôler les naissances... !
Rédigé par : LBII | 13 juillet 2011 à 21h19
“je vais probablement avoir aucun incitatif pour vouloir me dépasser de faire des études”. Si cela est votre impression, vous aurez le droit de rester chez-vous et de vous ennuyer. Après un certain temps, je suis convaincu que vous trouverez quelque chose d’utile à faire. L’ennui est probablement la PIRE détresse d’un être humain...
Vous rajoutez que “partir ma propre entreprise qui comporte une certaine dose de risques”. Mais c’est que vous n’avez pas compris le système proposé. Il n’y a plus de risques économiques à prendre! Si vous avez un projet à développer, vous pourrez le faire avec VOTRE capital social, ainsi que l’investissement démocratique que les autres individus voudront bien investir dans votre projet. Le capital investissement devient ainsi “gratuit” pour ceux qui ont des projets intéressant pour les autres citoyens, sans risques pour l’entrepreneur.
Vous parlez de Bill Gates comme s’il était un gros paresseux. N’identifiez pas votre sort au sien. J’ai programmé énormément de programmes informatiques dans mon enfance (et je le fais quelques fois encore). Non pas pour l’enrichissement, car je n’en ai JAMAIS tiré une seule cent, mais parce que cela m’intéressait, parce que je voulais créer un programme qui me permettrait de sauver du temps et des efforts, mais surtout, parce que je voulais produire quelque chose que les autres auraient pu utilisé. Ça m’aurait rendu énormément fier...mais ce ne fut malheureusement pas le cas....peu importe. Quoi qu’il en soit, je ne l’ai JAMAIS fait pour l’incitatif financier, et je suis certain que je ne suis pas le seul au monde à penser ainsi, ni dans le domaine de l’information, ni ailleurs. Que ceux qui font les chose pour des raisons strictement pécunières cessent leur activité, j’en ai rien à branllé, ils se trouveront autre chose à faire...peut-être élever eux-même leurs enfants, pour faire changement ?!?
Je ne fais aucune référence au “crédit social”.
Rédigé par : André Franc-Shi. | 14 juillet 2011 à 07h27
1 et 2 - Je sais que plusieurs points nous rapprochent des libertariens. En fait, je penses que la SEULE différence serait le fait que vous refusez de constater que la bourgeoisie et la formoisie sont des classes exploiteuses et que c’est leurs actions réciproques qui engendrent les disparités économiques globales. Vous semblez penser magiquement que l’abolition des États entraînera plus de justice et d’égalité, mais cela n’est que le premier pas vers une révolution en profondeur de l’économie. Un seul point de discordance, mais un sacré gros, non ?!?
3 - Nous ne sommes pas totalement en défaveur de la “propriété individuelle”. Les individus peuvent s’acheter ce qu’ils veulent avec leur investissement personnel.
Vous dites “Vous plaidez pour une redistribution, c'est à dire pour le vol organisé”. Je penses que cette phrase est plus que sophistique, qu’elle est emprunte d’une idée préfaite, de préjugés (une idée de classe comme dirait Mao :0). Le vol, surtout dans cette situation subjective, c’est comme le bien ou le mal : il repose sur des idées socialement acceptées, à une période historique donnée. Ce que vous qualifiez de marché du travail, c’est de l’asservissement et ce que vous qualifiez de “juste rémunération salariale” est en fait un racquet économique. C’est évident selon les lois du marché : plus il y aura de misère, plus les salaire seront revus à la baisse, car plus il y aura de travailleurs prêts à faire ce travail pour une rémunération toujours plus faible. Cela va de pair avec les conditions de vies et les conditions de travail. Si vous trouvez que les être humains sont libres dans ces ‘ententes sociales’, je penses que nos similitudes idéologiques s’arrêtent là. Suite à la révolution libéral-égalitariste, le salariat sera ABOLI, la rémunération personnelle sera considérée comme de la fraude, comme un vol, puisque le capital amassé l’a été avec le savoir historique de l’humanité, avec l’encouragement social et avec la force physique et intellectuelle des autres. L’être humain est un être social vous savez, chaque oeuvre, chaque action, dépends de celle des autres. Ce qui est considéré comme du vol aujourd’hui ne le sera peut-être pas toujours...et vice versa. Il faut savoir que ce que vous qualifiez de vol, l’est parce que l’État que vous détestez tant, l’a attesté et a défendu ce droit avec acharnement pendant plus de 300 ans.
Lors de notre révolution libérale-égalitariste, les entrepreneurs que sont Steve Jobs, Bill Gates et compagnie seront libre d’investir le capital social de leur entreprise dans ce qu’ils souhaitent. Ils restent maître de leur travail si leur entreprise est privé et qu’il en sont les propriétaires. Toutefois, ils ne pourront s’attribuer despotiquement un salaire personnel avec la richesse accumulée par leur travail ainsi que celui des autres individus de la société.
Et vous poursuivez avec cette phrase vide de sens : “Votre système, M. André, n'a rien de libéral : il repose sur l'écrasement de certains individus au détriment de d'autre” Et vous pensez qu’il n’y aura pas d’individus “écrasés” dans votre système au pseudo-libre-marche? Vous pensez réellement que tous les être humains seront inclus dans les activités sociales? Je penses que vous êtes de mauvaise foi si vous pensez cela....
“Le système défendu ici défend la liberté des gens d'user de leurs forces et de leurs talents librement et sans contraintes. “ Vous parlez du système libéral-égalitariste proposé, c’est bien cela? Vous savez, il y a des milliers d’individus au Québec avec pleins de talents et qui ne pourront JAMAIS s’épanouir et réaliser leur projet librement pour cause économique.
Moi je suis convaincu qu’en laissant les individus le plus libre possible, sans contraintes d’aucune sorte, on aura beaucoup plus d’humains innovant, actifs et prêts à s’investir dans des projets. N’est-ce pas justement la raison pour laquelle vous désirez abolir l’État? Tout le monde a ou a eu des rêves de jeunesse; mais combien les ont réellement tentés de les réaliser? Ce n’est souvent pas par manque de volonté, mais plutôt par manque de possibilité....
Rédigé par : André Franc-Shi. | 14 juillet 2011 à 07h27
Au fait, dans votre système, si une personne épargne son 950 par mois et s'achète de la machinerie pour produire quelque chose d'utile et décide de vendre ce produit à quelqu'un. Cette personne va s'enrichir et éventuellement posséder plus, peut-être démarer une autre entreprise et obtenir beaucoup plus que 950$ par mois. Allez vous lui prendre chacun des fruits de son travail pour les redistribuer?
Rédigé par : Kevin | 14 juillet 2011 à 08h12
Pourquoi tu inventes des choses comme ça? Est-ce que tu me vois parler de monstre mangeur d'argent qui volent dans le ciel? Pourquoi est-ce que dans ta mise en situation, tu négliges de mentionner qu'il n'existe pas un nombre fixe d'emploi disponible et non plus un nombre fixe d'entrepreneurs? Ton exemple ne vaut strictement rien parce qu'il ne colle pas à la réalité.
Ça gosse des "théoricien fucké" qui inventent des théories stupides et qui sont trop facile à démentir....
Rédigé par : Kevin | 14 juillet 2011 à 08h19
Et l'évocation de "monstre mangeur d'argent" est votre façon de démentir mes propos? "Pourquoi tu inventes des choses comme ça?" Parce que c'est la stricte vérité! Pourquoi pensez-vous que l'on appel cela "le marché du travail"? Simplement parce que le travail humain est considéré comme une marchandise comme un autre, qui s'échange selon les lois de l'offre et de la demande. Si j'ai bien compris, vous renier cela?
"Pourquoi étudier pendant 20 ans si je suis pour avoir le même salaire qu'un vendeur de char?" Si tu n'aime pas ce que tu étudie, t'es mieux d'étudier autre chose. Dans le système libéral-égalitariste, "l'étudiant" aura également droit à son revenu, tout comme le travailleur, car ils oeuvrent tous deux pour la prospérité de l'Humanité. J'avoue toutefois que le système d'éducation aura un URGENT besoins de démolition collatérale. Il faut fusionner l'éducation à l'action sur le terrain; ceux-ci ne peuvent être dissociables.
"si une personne épargne son 950 par mois et s'achète de la machinerie pour produire quelque chose d'utile et décide de vendre ce produit à quelqu'un. Cette personne va s'enrichir et éventuellement posséder plus, peut-être démarer une autre entreprise et obtenir beaucoup plus que 950$ par mois."
Cette personne aura bien de la difficulté à vivre avec moins de 950$ par mois, vous en conviendrai. Mais admettons qu'elle l'épargne et refuse d'utiliser l'investissement démocratique de ses concitoyens pour démarrer son entreprise, elle le pourra. RIEN ne peut l'empêcher! Toutefois, les chiffres d'affaires de son entreprise devront être rendus publiques et le capital social généré par son action et celui de ses collègues (par son entreprise), sera inclus avec le reste du capital social et redistribué mensuellement. Je vous le répète, le salariat sera aboli et le capital, socialisé!
Rédigé par : André Franc-Shi. | 14 juillet 2011 à 08h47