Le plus difficile en photographie est de laisser errer le regard d'abord, sans se focaliser sur quelque chose de particulier. A posteriori, un sujet doit pouvoir se dégager de cette innocence première. La concentration pourra alors se faire sur lui, comme dans ma série des lotus, ou des poubelles. C'est une façon de faire bouger les concepts, de rentrer autant que possible dans la véritable figuration, celle qui dépasse les idées pour faire signe vers le réel.
Voir quelque chose de nouveau est très rare.