14 juillet :
On peut certes appliquer à un peuple une pression continue qui le démoralise, inhibe totalement sa capacité de résistance. On peut dissoudre ses forces en l'aspirant toujours plus profondément dans le noir. Le transformer en un mouton morose qui se laissera tondre - par lassitude.
Mais il y a pour tout pouvoir un point à savoir ne pas dépasser. Un point précis, tout au fond de la torture, où la victime n'ayant plus rien à perdre se met peu à peu à relever la tête.
Avec dans l'oeil la fierté des luttes qui recommencent.