Ils voulaient surtout, comme le souligne un élu local, «manifester leur attachement à Miko». Et ils ont réussi leur coup. Après avoir défilé des heures durant, vendredi, de leur usine jusqu’au centre de Saint-Dizier (Haute-Marne), dans une ambiance de carnaval ponctuée par les pétards et les flonflons de la fanfare, les salariés de Miko ont appris que leurs représentants syndicaux seraient reçus lundi à Paris par le ministre du Travail, Xavier Bertrand. Pour eux, qui bloquent la production de leur usine depuis plus d’un mois en protestation contre un plan social concernant la moitié des 493 employés du site, c’est une victoire. Mais le gouvernement a-t-il les moyens de faire bouger le grand patron du petit Miko, le géant anglo-néerlandais Unilever ? - La suite sur liberation.fr