genre: horreur, gore (interdit aux - 18 ans)
année: 2003
durée: 1h25
l'histoire: La fille d'un sénateur américain a disparu en pleine jungle amazonienne. Après qu'une première équipe de sauvetage ait été aussi disparu, un second commando est dépêché dans la brousse pour retrouver la jeune femme et ses camarades.
la critique d'Alice In Oliver:
Bruno Mattei est probablement le plus mauvais réalisateur de toute l'histoire du cinéma. On connaît évidemment le cinéaste pour quelques nanars de haut vol. Malheureusement, Bruno Mattei a tiré sa révérence en 2007.
Mais ce zeddard laissera derrière lui une véritable armada de productions foireuses et honteuses. Dans les années 2000, Bruno Mattei se lance dans le film de zombies et de cannibales, en sachant que ce n'est pas la première fois que le cinéaste se lance dans l'exercice. Au hasard, on citera le fameux Virus Cannibale.
En 2003, on retrouve Bruno Mattei, sous le pseudo de Vincent Dawn, avec Horror Cannibal, plus connu sous le nom de Land of Death.
Visiblement, Bruno Mattei n'est pas entièrement satisfait par le film de Ruggero Deodato, Cannibal Holocaust, et décide de réaliser sa version personnelle, dont il a le secret.
Le scénario est évidemment simpliste. La fille d'un sénateur américain a disparu dans la brousse amazonienne.
Un commando est envoyé sur place pour la retrouver. Une fois dans la jungle tropicale, les militaires découvrent un territoire hostile, avec des animaux dangereux et des anthropophages prêts à tout pour dévorer de nouvelles victimes.
Encore une fois, Bruno Mattei se surpasse et signe un nanar totalement décomplexé et surréaliste. A ce niveau de bêtise, c'est presque du grand art.
A noter que Bruno Mattei trouve également son inspiration dans le premier Predator, le réalisateur faisant largement référence au film de John McTiernan: un indien qui sent la présence d'un grand danger et des corps atrocement mutilés et pendus du haut de plusieurs arbres.
Les références à Cannibal Holocaust sont également nombreuses et Bruno Mattei s'amuse à signer peu ou prou les mêmes séquences, notamment la mort d'une jeune femme près d'une rivière, massacrée par un cannibale revanchard.
Pour le reste, on retrouve toutes les obsessions de Bruno Mattei: les femmes à poil, l'ambiance tribale et équatorienne mais tournée dans la forêt du coin, le gore extrême et grotesque (les séquences montrant les cannibales dévorer de la chair humaine, sont de grands moments de solitude !), et le documentaire animalier. Ici, la faune et la flore en présence sont pour le moins originales.
Par exemple, que vient foutre un marcassin dans la jungle amazonienne ? Toutefois, le plus grand moment du film reste la séquence d'amputation, un malheureux indien ayant été victime du curare. Il faut donc couper sa jambe très vite !
Bref, encore une fois, Bruno Mattei salit et insulte le cinéma. Mais à ce niveau de bêtise, peut-on encore parler de cinéma ?
Honnêtement, j'ai vu quelques films de ce réalisateur, mais Horror Cannibal fait indéniablement partie de ses meilleurs crus, en sachant que cette série Z sera suivie d'un nouvel épisode, donc, Horror Cannibal 2, tout aussi lamentable !
Note: - 1000/20
Note nanardeuse: 20/20