Quand on habite le Nord et que l'on va faire ses courses en Belgique parce que c'est plus près et que le chocolat y est meilleur, on ne savoure jamais assez le bonheur que c'est que de passer une frontière invisible. Passer la douane pour se rendre aux Etats-Unis, c'est Koh-Lante.
On commence par une épreuve d'immunité : une heure pour accéder à la carte d'embarquement (la carte, et non la porte, j'insiste bien là dessus). Si tu es capable d'arriver jusque là, plus rien ne devrait t'atteindre. Sauf peut-être passer le contrôle de sécurité en retenant ton jean ô combien confortable, mais franchement trop grand, la ceinture posée sur le tapis roulant. "Des couples qui ne supportaient pas d'être séparés plus de trois secondes" disait la pub....?
Après des dizaines de portiques passés les bras levés, il y a la déclaration de douane à remplir dans l'avions. Merlin merci, elle était en français. Puis vient cette petite question : "avez vous visité une ferme/ferme d'élevage/pâturages ?". Moi j'ai eu fortement envie de leur répondre "les réserves du musée".
Et puis une vingtaine d'heure plus tard, tu trouve glissé dans ta valise que ton sac a été fouillé par les douaniers. Raison de sécurité.
Of course.
Lo, clean