Dans ce dossier après le bel article paru dans l'édition d'hier du Parisien94 la situation s'éclaircit vers un durcissement. Comment ne pas comprendre le collectif de locataires qui ne sont que des variables d'ajustement de plans de financement et auxquels on fait parvenir une lettre de réponse pur jus technocratique signée par S. Dambrinne, Directeur Général. Une lettre le 12 juillet! Que de temps perdu pour une fin de non recevoir et une volonté affichée dans sa superbe pour un deni de compréhension sociale. Porté par mon intervention au dernier conseil municipal afin d'éveiller une volonté d'appel au dialogue et à la concertation je me suis entretenu hier avec mes camarades de la CA de section du Parti Socialiste. Présentant le côté social et humain de ce dossier avec le péril d'une colère montante d'une centaine de familles en quête d'écoute, de concertation j'ai appuyé mon soutien au collectif. La section locale du Parti Socialiste émue de la situation et à la vue des documents fournis a décidé de soutenir, de co-signer avec le groupe des élus socialiste une lettre au Président de Valophis. Une lettre où nous durcissons le ton tout en mettant en lumière le rôle joué par ce bailleur au niveau départemental dans son action pour le logement social. Nous rejetons la méthode de S. Dambrinne qui s'apparente au déni. Je me satisfait de cette décision de politique de proximité où le Parti Socialiste puise ses valeurs de concertation et d'action sociale. Le temps du dialogue est venu - il est même une priorité. Celui du technique viendra ensuite pour s'appuyer sur un dossier où les deux parties auront fini par confondre leur intérêt. Comme élu il est un point qu'il me semble devoir étudier politiquement. C'est lui des garanties d'emprunts que le conseil municipal vote régulièrement dans ses points à l'ordre du jour. Ne serait-il pas possible parfois, comme dans le cas du dossier qui nous mobilise - y adosser une condition posée par la mairie de ne pas augmenter les loyers. Car je voudrais tant que nous puissions garantir à ce niveau une parcelle de paix sociale.