Deux salles parisiennes, le nouveau casino et la flèche d’or. Yuck un soir, Avi Buffalo le lendemain.
Avi Buffalo
Que ces 2 groupes ont-ils en commun ?La jeunesse assurément, ils jouent chacun leur premier album. L’un est anglais (Yuck), l’autre américain (Avi Buffalo).
Ils sont 4 pour les deux, batterie, basse, guitares électriques, avec des femmes dans les 2 groupes (à la basse et à la batterie).
Ce à quoi on pouvait s’attendre.
De la chaleur au nouveau casino pour Yuck et non, au contraire, il faisait plutôt bon, la salle était remplie mais loin d’être blindée. On attendait du gros son à l’image de leur 1er album éponyme et on l’a eu. C’était fort, noisy et pop. Deux guitares électriques, une basse. On n’entendait pas assez les voix des deux chanteurs mais la puissance et le bon son étaient bien là. Ca plait car ça rappelle assurément les Pixies et autres Sonic Youth, donc forcément…. nostalgie quand tu nous tiens…
Ca manque encore un peu d’âme et de présence mais le moment partagé (1 petite heure sans rappel) est énergique, sympathique et bon enfant à l’image des quelques échanges avec le public, de la banderole Yuck accrochée au fond et de la coupe de cheveux affro du batteur. Plutôt une bonne surprise donc.
Du côté d’Avi Buffalo à la Flèche d’or, assez peu de monde mais de la chaleur, ça on en a eu. On attendait un côté plus pop-folk et doux, voire « peace and love » à l’image du clip bucolique « what’s in it for », de l’album du groupe et de la voix du chanteur assez haut perchée. Et là, on a aussi 2 guitares électriques et une basse et un son énervé et un peu brouillon. Le chanteur est surexcité et baragouine à toute berzingue dans un amerloque incompréhensible entre chaque titre, ce qui ne le rend pas très sympathique.
On a aussi droit à une pause pour réparation de guitare au tournevis…. et un concert qui ne prend pas vraiment, avec beaucoup de nouveaux titres assez différents de l’ambiance pop du premier album et des interprétations un peu trop « sauvages » à mon goût de certains titres. Plutôt décevant donc.
C’est quoi les prochains ?