Cette année, ils n'étaient pas dans la programmation mais ils m'ont très gentiment invité à les accompagner en virée à Sherbrooke pour un de leurs concerts. Je veux bien sûr parler des très sympathiques et non moins talentueux Malléchès.
Nous avions sympathisé l'année dernière à l'occasion d'une de mes toutes premières chroniques "Un français squatte au FestiVoix" et j'étais bien content de leur proposition. Ils sont donc venus me chercher, mardi matin, dans leur van Ford, et nous avons pris l'autoroute 55 Sud, direction Sherbrooke.
Alex, le guitariste et chanteur du groupe était au volant (c'est son van). Dominic, le contrebassiste,
Ou plutôt DJ, car fana de musique et ayant des milliers de morceaux sur son I-Pod, il a passé l'essentiel du trajet à zapper d'une toune à l'autre en nous faisant deviner qui chantait, c'était excellent !
Fred est dans le groupe depuis le mois de mars. Il remplace Dan, le frère de Dominic, qui s'est engagé dans un projet solo avec Dagniel.
Les Malléchès jouaient donc à
Après le soundcheck le plus court et le plus bizarre de l'histoire du rockabilly (le technicien avait l'air d'être Français...), le concert à commencé par un morceau de leur album Dans le garage, qui s'intitule Le Garage...
Ils ont d'ailleurs joué pas mal de titres de leur album. Etant donné que j'ai filmé la moitié du concert, je ne peux pas vous les proposer
J'aime ce rockabilly en français, la marque de fabrique des Malléchès. Car peu de groupes francophones s’approprient cette musique entrainante. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Pourtant ça le fait vraiment !
Voici un nouvel extrait de l'album, Deux semaines off, sur lequel le public, rapidement conquis par la musique enjouée du groupe, a participé en reprenant le refrain :
Mais Les Malléchès
Comme la prochaine toune que je vous propose, qui date de 1955 et qui est considérée par certains comme l'acte fondateur du rockabilly, Blue Suede Shoes.
C'est en effet le premier morceau intégrant des éléments de blues, de country et de pop. Si vous voulez en savoir plus sur le rockabilly, je vous invite à consulter mon article sur ce mouvement musical toujours bien vivant.
Mister 110 Volts, cette toune est pour toi :
Comme souvent au Québec en cette saison, nous avons eu droit à quelques gouttes de pluie. Mais le Dieu du
Les Malléchès viennent de la classe ouvrière et le revendique. On retrouve ce thème dans nombre de leurs chansons et je suis convaincu qu'au delà de leur musique énergique, leurs paroles touchent un public qui provient en grande majorité de la classe ouvrière.
Après une heure de musique, le concert s'est conclue sur cette excellente toune qui s'intitule Workin' Class :
Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, un des vieux
Il est venu, après le concert, jaser avec ses chums, comme une partie du public qui avait vraiment apprécié ce concert.
Après avoir manger un sandwich et remis tout le matos dans le van, nous avons repris la route de Trois-Rivières, toujours bercés par la
Sur le chemin, les gars ont absolument tenu à s'arrêter pour me faire découvrir un endroit mythique de la 55, une place qui est sur le point de fermer, le Madrid.
Et franchement, ça valait le coup ! On se serait cru dans une série américaine des années 80. Plus quétaine, tu meurs !
Je m'attendais presque à voir débarquer les frères Duke dans Général Lee.
Le pire, c'est que ce lieu un peu bizarre l'était encore plus par la présence de dinosaures en résine un peu partout. Notre ami Fred, toujours partant pour déconner, n'a pu s’empêcher d'en chevaucher un...
En ren
Puis, nous nous sommes quittés, non sans avoir fait une petite photo, tous les quatre, pour immortaliser cette bonne journée.
Merci pour cette belle virée les Malléchès. Longue vie à vous et vive le rockabilly !!!