La rhétorique, qui se définit comme art du discours, est utilisée chaque jour, de façon consciente ou inconsciente. De l’ouvrier au politique, de la mère de famille au journaliste, toute prise de parole implique nécessairement l’usage de procédés dont la visée est de faire comprendre à l’autre une perception du monde particulière.
Puisqu’elle est un art, la rhétorique nécessite d’acquérir divers outils et techniques visant à élaborer une stratégie de communication. C’est pourquoi il convient de monopoliser le temps de parole en toute situation d’énonciation- que le temps imparti soit déterminé (contexte socioprofessionnel) ou indéterminé (contexte personnel).
S’épanouir au contact des autres procède du risque nécessaire consistant à donner un avis sur un sujet particulier. De fait, tout débat est susceptible de vous mener vers une plus haute opinion de vous-même dans la mesure où vous cherchez, à corps et à cris, à véhiculer la vérité et ce, que vous en soyez ou non le dépositaire.
Par conséquent, pour triompher de tout débat d’idées, de la scolarité au monde du travail, il s’avère décisif de développer son « agressivité » - non sur le seul plan physique mais aussi et surtout sur les plans discursif et attitudinal.
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Le terme « agressivité » provient du latin ad-gressere, signifiant « aller vers ». Une communication agressive suppose donc un investissement total du corps et du verbe visant à soumettre l’interlocuteur à la vérité qu’il va s’agir de défendre. En effet, dans la filiation de Sun Zi, tout débat est une bataille livrée à un adversaire, voire, selon les cas de figure, à un ennemi. Aussi nous placerons-nous sous l’égide de la maxime suivante :« la vérité, c’est vaincre ».
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