Les coéquipiers de Luis Suarez peuvent souffler, ils sont qualifiés pour les quarts de finale
Le Groupe C a rendu son verdict cette nuit avec la victoire du Chili sur le Pérou (1-0° et de l’Uruguay sur le Mexique (1-0). Le Chili et l’Uruguay, respéctivment 1er et 2e sont qualifiés pour les quarts de finale.
Un quart de finale bleu ciel
L’Uruguay jouera donc son quart de finale face à l’Argentine, pays hôte et voisin aux couleurs proches. Les 2 équipes se qualifient au terme d’un parcours identique : 2 nuls et 1 victoire. La Celeste (Uruguay) sera donc opposé à l’Albiceleste (Argentine) pour un choc entre 2 double-vainqueurs de Coupe du Monde et les 2 pays les plus titrés dans la Copa America.
Demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde, l’Uruguay ne pouvait pas espérer moins qu’une qualification en quart de finale. Ce premier succès dans cette Copa America, elle le doit à Alvaro Pereira. Le défenseur du FC Porto profite d’un très bon service de Diego Forlan pour ouvrir le score au quart d’heure de jeu.
La Celeste a ensuite déroulé tout au long du match mais , comme trop souvent dans cette Copa America édition 2011, les buteurs n’ont pas été en réussite. Les coéquipiers de Diego Forlan ont touché les montants à 2 reprises. Ce qui aurait du être une large victoire se transforme donc en un petit (1-0).
Zéro pointé pour le Mexique
3e lors l’édition 2007 de la Copa America mais surtout récent vainqueur de la Gold Cup (équivalent pour le continent nord-américain), le Mexique est passé au travers cette année.
Le bilan est donc très négatif pour une équipe pourtant habituée à participer aux phases finales des compétiions continentales et mondiales. Pire, les Aztecs n’ont pas pris le moindre point, n’ont scoré qu’une seule fois et sont les seuls à avoir perdu la totalité de leurs matchs. Certes, l’équipe a été remaniée suite à l’exclusion pour dopage de 5 joueurs et 8 autres pour des raisons extra-sportives, dont la star Giovani dos Santos. Mais ça prouve surtout que le réservoir de talent est très loin de ses homologues sud-américains.
Le Mexique traverse une période qui ressemble à celle que la France a traversé après la débacle de la Coupe du Monde 2010. Souhaitons lui la même guérison !