Je viens de me prendre un bon coup de jus en voulant éteindre une lampe de chevet. L’interrupteur était pété. Plus de peur que de mal, visiblement, et me voilà comme une con trempant mon doigt dans un verre d’eau glacé.
C’est con, mais dans la vie de tous les jours, on peut aussi y rester. Ca me fait penser à ce touchant billet de Juan et, partie pour dormir, je me réinstalle devant le clavier.
Faut dire que ces derniers temps, j’ai eu ma dose de surprises, entre le Soudan, la Syrie, l’Egypte à moindre mesure. On fait des métiers pas faciles et je vous conseille d’ailleurs cet intéressant billet.
Si je meurs, j’aimerais que vous l’ayez lu.
Si je meurs, vous ne le saurez pas tout de suite, je publie des billets en avance et il faudra un temps pour que la source se tarisse. Là, par exemple, il est 22h22, et ce n’est pas une blague, jeudi 7 juillet. Vous ne lirez ce billet que la semaine prochaine parce que je n’aime pas sortir des billets le week-end.
Si je meurs, personne n’a les clés de cet espace, ça m’étonnerait qu’on les retrouve, même si j ne cache pas qu’aller pirater le Midiblogs de manière collective pour publier un dernier billet de fermeture, ça pourrait être kiffant. Genre un truc à ma glire-de-moi-même-personnelllement. Mais je ne le verrais pas.
Non, Juan, je ne comprends toujours pas pourquoi certains jours on a envie d’écrire ce genre de billets sinistres. Ce que je sais, par contre, c’est qu’on pourrait ne jamais avoir le temps de les écrire.