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Le club de Liverpool pourrait être contraint de rembourser la somme de 9,3 millions d'euros s'il décidait de ne pas construire son nouveau stade.
Il y a deux ans, le club avait obtenu une subvention de la part de l'Europe pour débuter les travaux du nouveau stade sur l'emplacement de Stanley Park. Mais le nouveau stade en question est à l'arrêt et les nouveaux propriétaires actuels hésitent entre une rénovation de l'existant Anfield ou la construction d'une nouvelle enceinte à Stanley Park.
D'ailleurs, le club anglais a jusqu'à septembre prochain pour décider ou non de prendre un bail de 999 ans sur cet emplacement pour y construire sa future enceinte. Dans le cas contraire, les Reds devront rembourser la subvention : "Les promesses non tenues des propriétaires précédents (Tom Hicks et George Gillett), vont revenir hanter les propriétaires actuels" a déclaré dans le Guardian le député travailliste Steve Rotheram.
L'actuel propriétaire de Liverpool, John W. Henry, privilégie une rénovation d'Anfield pour porter sa capacité de 45.000 à 60.000 places. Le coût de cette opération reviendrait moins cher aux Reds. Mais il faudra au moins trois ans minimum pour lever tous les obstacles juridiques et administratifs (acquisition des terrains environnants, permis de construire, etc...). Et en Premier League, le temps c'est de l'argent.
Dans le cas contraire et si le club décide finalement de construire un nouveau stade, celui-ci devrait être financé en grande partie par des sponsors privés et pourrait à l'image du stade d'Arsenal ou celui bientôt de Manchester City, porter le nom d'une marque. Ce que les supporters des Reds ne veulent pas.