Donc voilà les derniers évènements qui m'ont fatigués nerveusement et mis en colère…
J'ai relancé de SESSD-SSAD (à tes souhaits) pour l'ergothérapie de la Clochette. Petit rappel des faits : notification de la MDPH en novembre 2009, en juin 2010 elle finit enfin les bilans et on nous dit d'attendre qu'une place se libère. Un autre centre vole à notre secours, on doit conduire toutes les semaines notre fille à une vingtaine de bornes de chez nous pour une séance d'une heure. C'est mieux que rien, certes, mais ce n'est pas ce qui était prévu, c'est-à-dire une ergo qui se déplace dans l'école pour constater sur le terrain les difficultés de notre fille et pourquoi échanger avec la maitresse. Là on a une ergo qui trouve que "tout va bien" et qu'on va peut-être arrêter les séances, pile au moment où de notre côté on monte le dossier AVS avec un listing long comme le bras des lacunes à combler. On a du recadrer gentiment…
J'attends bêtement toute l'année donc qu'on m'appelle pour me dire "bonne nouvelle, on prend votre fille". Tu penses bien que c'est pas arrivé ! Alors là, je me dis que je vais les relancer quand même et qu'ensuite, en fonction de leur réponse, je demanderai un RV à la chef de l'autre centre, histoire de voir si elle continuerait à voir notre fille si le premier centre nous jette. Au premier appel j'ai direct la psychologue à qui j'expose les faits, elle prend note et me dit que la chef ou la sous-chef m'appellerait la semaine suivante… j'ai du rappeler 3 semaines plus tard, n'ayant pas eu de news. J'ai la sous-chef qui débarque totalement, elle fait genre "je sais qui vous êtes j'ai le dossier sous les yeux" mais je sens bien que c'est du flan. Elle sait pas où on habite, elle sait pas quels spécialistes nous suivent par ailleurs, elle débarque pour l'AVS. Elle a juste retenu le nom de ma fille (qu'on vient de lui souffler en lui tendant le combiné). De toute façon elle s'en cogne de ce que j'ai à dire, y'a pas de place. "C'est pas urgent hein de toute façon ?"… je sais pas comment le prendre, je sais pas quelle est son échelle d'urgence. La clochette rentre au CP, elle a toujours autant de difficultés, on a demandé une AVS… non, ça ne me semble pas urgent tiens, on va attendre encore un peu. J'en reste sur le cul ! Je comprends bien ses excuses, ils ont plus d'enfants qui s'inscrivent sur liste d'attente que d'enfants sortants, ils n'ont pas les moyens d'en suivre plus, il n'y a que 2 ergo pour 40 enfants suivis, la MDPH leur envoie pourtant essentiellement des problèmes qui relèvent de l'ergothérapie… Elle me dit que je peux m'adresser ailleurs et je tombe de haut. Quoi ? Depuis un an et demi, presque 2 ans, on attend sagement parce qu'on nous a orienté versun seul centre et on me dit finalement que je peux aller où je veux ?! Elle me parle d'un SSESD à Lambersart, a priori blindé, elle m'aide pas du tout en fait. Je lui dis qu'à ce train-là l'AVS j'y crois moyen, qu'il va falloir qu'on bosse énormément (parents et Clochette) pour combler son absence parce qu'on en a VRAIMENT besoin, on fait pas style. "Ah mais il faut y croire" qu'elle me répond. Ouais, comme je crois que je vais un jour être à un concert de Coldplay, que Chris Martin va me faire monter sur scène et que dans la foulée il quittera Gwyneth. Pas impossible, statistiquement parlant mais carrément improbable. Donc là avoir une acception du dossier et une AVS dispo (et sympa… merde, c'est trop ?), moi ça me parle comme un miracle.
Dans la foulée j'appelle la MDPH… musique d'attente, toutes les lignes sont occupées, on me conseille de rappeler plus tard… ouais et perdre mon tour dans la file ? Tu rêves, je raccroche pas, j'attends ! 20 minutes plus tard on décroche enfin, pile au moment où le Petidom décide que la sieste est finie et se met à hurler comme si la fin du monde arrivait… Ambiance donc je la fais rapido, de toute façon ça a pas l'air de trop vouloir causer à l'autre bout du fil. La gentille dame (non parce qu'elle était gentille quand même) m'informe que oui, je peux aller ailleurs si je veux, pas besoin de repasser par chez eux… elle dit pas où je peux aller, ça non, un secret à la fois. Et le dossier d'AVS, tant qu'on y est, il en est où ? "Ah ben il faut qu'il passe devant une commission… mais y'a pas de date d'écrit là… ah non, si ce sera fait pour la rentrée j'en sais rien…". Ouais c'est pas comme si ils avaient le dossier depuis 4 mois hein. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, l'instit référent qui suivait notre dossier s'en va, on perd une bouée, un ancrage "connu".
J'ai appelé la médecin scolaire, j'ai laissé un message, mes coordonnées, tout ça, j'attends son rappel depuis une semaine maintenant. Ça bosse pendant les vacances ? Je ne sais pas mais en tout cas, le numéro de tel qu'elle m'a donné atterrit dans un collège et là, c'est sûr, on n'y bosse pas pendant les vacances. Sans news de sa part d'ici la semaine prochaine j'irai pleurer chez la pédiatre de Jeanne de Flandre, elle ne nous suit plus normalement mais a dit qu'elle restait dispo en cas de pépin… à coup sûr elle sera en vacances comme la chef de l'autre centre où on est accueilli, j'ai demandé un RV avec elle pour faire le point sur la situation de notre fille et pour savoir si elle la prend encore dans son centre en attendant qu'ailleurs ça se libère (je pouffe). Pas dispo avant le 7 septembre, elle prend ses vacances en juillet et nous en août, dommage.
T'as une idée de ce que je pourrais faire de plus ? Remarque, j'ai pas encore embêté la psychologue scolaire...