Les mots oubliès
J'écoute la météo des pages
On dirait qu'il va y avoir de l'orage
Malgré quelques éclairs de génie
Le tonnerre gronde sans répit
Ce soir je suis beaucoup trop fatigué
Alors je mets mes lunettes de sommeil
Pour lire ton poème tombé du ciel
Qui agréablement me fait rêver
Je secoue le sable du marchand
Pour gagner un peu de temps
En remplissant le grand sablier
Se vidant sans aucune pitié
Les vieux anges mécaniques
roulent leurs ailes de céramique
Devant des démons bucoliques
Perdus dans un champ de colchiques
Je lis enfin les yeux fermés
Les mots que tu aurais du m'écrire
Mais que je me suis inventé
Juste avant de mourir