Du haut de cette tour, on a un bel aperçu d'une petite dizaine de tours que comporte Stare Mesto. Je ne connais pas le nom de l'église dont le dôme apparaît à gauche, mais on peut reconnaître sur cette photo les deux clochers de St-Nicolas, une partie d'une des tours de Notre-Dame de Tyn, la tour poudrière qui marque la porte d'entrée de la vieille ville, la tour d'horloge de l'ancien hôtel de ville, ainsi que le dôme pyramidal et les deux clochers d'une autre église dont j'ignore le nom mais qui se dresse juste devant ma fenêtre. Car parmi les quelques immeubles que l'on voit en bas, à l'extrême droite, le second à partir de l'église (jaune, toit un peu plus bas que les deux l'encadrant), abrite l'hostel où je suis hébergé pendant mon séjour.
À part les cloches et la trompette des gardes des tours de la ville qui recrée les transmissions de messages de l'époque médiévale d'une tour à l'autre à chaque heure, la journée à (également) été marquée par la musique. Par deux légendes de la musique, en fait. En début de journée, j'ai enfin réussi à photographier avec un bon éclairage le théâtre dans lequel Mozart a présenté la première de son opéra Don Giovanni en octobre 1787. Et en fin de journée, j'ai assisté, à Staremestské Namesti, à une performance du légendaire pianiste de jazz Tyner McCoy, que j'ai découvert il y a un peu plus d'une décennie grâce à un album offert par mon ami Nicolas. Je n'aurais jamais cru le voir en spectacle (je le croyais à la retraite, il a tout de même 73 ans). McCoy et son quartet offrait un spectacle gratuit dans la place à l'occasion du Festival de Jazz de Bohémie.
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