Daniel et moi tenions à fêter l'anniversaire de notre rencontre qui a donc scellé les plaisirs souvent renouvelés d'accords mets/vins autour de tables d'amis ou de parents.
La gageure n'est plus dans le choix des vins qui doivent accompagner les plats. Daniel se montre suffisamment suggestif pour que se dessinent dans mon imagination, avant leur concrétisation, les recettes. Ce début de juillet n'est pas de tout repos : il a d'inscrit dans le calendrier et depuis bien longtemps, notre retour définitif en Gironde. Aussi est-ce une cuisine assombrie de cartons, une présence plus justifiée ailleurs que devant les fourneaux qui ont empêché que je produise un menu décliné en six ou plats plus ou moins travaillés.
J'ai rapidement proposé des ris d'agneau sur un lit de légumes croquants parfumés à l'origan, au citron et assortis de dès de Noix de Saint Jacques, des côtes d'agneau ( dans le carré) parfumées aux fines herbes et échalotes confites, et un espuma de flan à la vanille et liqueur de mandarine dressé au-dessus de pêches de vigne au sirop de vanille. La réalisation de ce repas n'a pas pris plus d'une demi-heure et cependant les assiettes étaient gourmandes, et les accords (pour l'un d'entre eux au moins) féériques. Une élaboration simple mais efficace.
Pour cette entrée,
Albert Mann : Riesling Rosenberg 2009
La robe est brillante, de couleur or fin, le nez est net, subtil, et expressif, avec des arômes d’agrumes mûrs (oranges), de fines épices douces, de miel, et des notes de fruits jaunes. La bouche est moelleuse, en attaque, le vin se développe, avec une chair bien formée, presque gras dans un centre plein, d’une bonne densité, souligné par des fruits mûrs et purs. La fine acidité sous jacente étire la finale persistante, caractérisée par des saveurs d’agrumes de coings, d’épices, et de miel, des notes salines, et de légers amers séduisants. Noté 16,5