Le ministre de l’Energie Eric Besson a annoncé avoir demandé à ses services « d’étudier la répercussion des deux derniers mouvements de hausse et de baisse intervenus au premier semestre et leur répercussion sur les prix des carburants ». L’Etat entend ainsi évaluer la bonne foi des pétroliers qui souhaitent répercuter à la pompe la hausse du prix du baril.
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a expliqué samedi, en marge des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, que les prix des carburants allaient remonter. «Je me suis engagé vis-à-vis de Bercy à répercuter les prix du pétrole à la pompe», à la baisse mais aussi à la hausse, a-t-il expliqué.
Après deux semaines consécutives de recul, les carburants ont regagné environ deux centimes, soit environ la moitié de ce qu’ils avaient perdu. La semaine dernière, le gazole s’est vendu en moyenne à 1,3061 euro/litre, le super sans plomb 95 à 1,4844 euro/litre et le sans plomb 98 à 1,5224 euro/litre.
La perspective d’un rapide redressement du prix des carburants a déclenché une bronca dans les rangs politiques, en pleine période de départs en vacances.