Petite mise au point

"Vous cherchez à vous procurer l'un des deux tomes du cycle d'Ardalia et n'arrivez pas à le trouver en librairie? C'est NORMAL. Ces deux romans sont autoédités. L'auteur ne peut se permettre de faire un tirage de 7000 exemplaires pour couvrir tous les points de vente de France et de Navarre." C'est par cette petite mise au point que débute la nouvelle page Librairies de mon site. Je sais, je sais, c'est un peu énergique, comme formulation. Je sais aussi que tout le monde n'est pas aussi geek que moi, et n'aura pas le réflexe de rechercher le site de l'auteur pour y acquérir l'ebook ou commander l'un des romans brochés. Sans compter les nombreuses personnes qui entendent, et c'est tout à fait légitime, acheter leur livre chez leur libraire de quartier pour faire vivre le petit commerce. Pour ces personnes, il leur reste la possibilité de commander mes ouvrages chez le libraire. A l'heure actuelle, et à moins que l'on me fasse une proposition en or, il me ferait mal au coeur de passer par un éditeur, aussi prestigieux fût-il, dans l'espoir de toucher plus de lecteurs - non pas que j'aie des propositions. Pourquoi ? Parce qu'étant donné l'investissement personnel et le mal que je me suis donné, je trouverais plus qu'injuste de ne toucher que 10% de droits par livre vendu. En ce moment, j'estime être à 30 ou 40% de gain pour les livres papier, 60 à 90% pour les ebooks. Je travaille régulièrement avec des libraires de grande surface qui perçoivent donc leur marge, c'est en quelque sorte ma contribution à l'économie du livre. Je rémunère mon illustrateur. Mais je n'ai clairement pas envie d'aller au-delà pour le moment. C'est un choix. Avec 56 000 livres qui sortent par an en France, le contexte concurrentiel est beaucoup trop dur pour soumettre mes romans à la loterie du marché. Je suis donc désolé si vous, lecteurs, n'arrivez pas à trouver mes livres. Si vous souhaitez me rencontrer, il ne vous reste plus qu'à vous reporter à la colonne de droite de ce blog, "Prochaines dédicaces"...