Fatiha Cherdoudi
Prenant le large et un faux air de lune,
Tambours battants presque nuit le pavé,
Deux saltimbanques, souriants, bariolés,
Frôlent les épaules et les nuques brunes.
Leurs belles boucles ne mordent pas la poussière ;
Leurs sourires cajuns balaient d’un revers demain,
Leurs ailes poussent les grilles des jardins éphémères ;
Dans le ciel noir brille l’oiseau-trapèze urbain
Se balance au son percussions ... Ils s’élancent,
Ces anges déchirant le silence, le ciel ! - Phares
Illuminant les corps inertes, les cœurs rances !
Nous avions perdus joie. Les étoiles barbares
Piquaient mon cœur… Tandis que les anges du Transe
Passent, je renais par le plus grand des hasards ...
Grenoble, joli mois de mai 2011