Non, David Douillet n’est pas mon ministre.
Manquait plus que ça !
Je n’ai rien contre cet homme ni contre le judo, outre le fait qu’il passe son temps à faire du sport plutôt qu’à chimer à manger des cawett’ comme tout bon blogueur qui se respecte, mais déjà, dans sa nomination, quelque chose m’a chagriné.
Déjà, même pas les coupaings 2.0, ils ont pensé à faire des vers bibi quand ils en ont parlé ! même kikifé « des liens, bordel ! » il m’a oubliée.
Déjà, je faisais la moue et j’étais fichtrement pas contente… Surtout que même Yann me laisse de côté les soirs de beuverie Kremlinoises et la honte, en plus, devant Dispaitus. C’est pour dire !
Donc Notre judoka, ce n’est pas mon ministre Faut pas rigoler, les gars, je suis en Tunisie. ni champomy, ni camembert... ni même un maillot de bain. Notre judoka voyageur n'est pas mon ministre, déjà, parce que j'ai une autre idée de la démocratie que celle qui a mis l’oligarchie au pouvoir. Ensuite, parce que statutairement, je ne suis pas française de l’étranger.
Non, madame
Rayée des listes d’Egypte, je suis et pas encore inscrite sur celles de Tunisie puisque je n’ai encore qu’un simple visa de tourisme. Donc je suis pour l’instant un bon touriste en tongs, et si ce n’était pas l’envie de voter en 2012 (oui, soit on vote, soit on fait la révolution et à ce niveau-là, y a des gens qui sont en avance sur nous) je ne sais même pas si je m’inscrirais, tiens.
Donc, le ministre-des-français-de-l’étranger-que-c’est-pas-moi-qui-l’ai-choisi-sinon-j’aurais-préféré-Basile-Boli, comprenez David Douillet, ce n’est pas mon ministre, et pis c’est tout !
Un Français en vacances, ça râle, c’est chiant, c’est jamais d’accord.
Ouais, en fait, les tongs, ça me va bien !